Patrick Bruel, Cécile de Ménibus : Supporters attristés pour un PSG humilié

Les supporters parisiens – y compris les plus prestigieux – ayant bravé le froid et la pluie insistante au Parc des Princes ce mercredi 22 janvier ont dû regretter le déplacement. Leur Paris Saint-Germain s'est incliné en seizième de finale de la Coupe de France, face à Montpellier, autre pensionnaire de Ligue 1. Après Marseille et Bordeaux, un troisième "ténor" de L1 tombe.

Ils visaient le triplé (deux coupes nationales + championnat), mais il devront encore attendre. Facile et large leader de Ligue 1, le PSG n'est pas invincible, loin de là. Face à une équipe de Montpellier opportuniste et un brin chanceuse, les stars de la capitale se sont inclinées, humiliées. Dans les tribunes, Patrick Bruel, supporter parisien devant l'éternel, et l'animatrice Cécile de Ménibus ne peuvent que constater les dégâts. Emmitouflé dans sa parka, bonnet visé sur la tête, le chanteur aurait pu se casser la voix que rien n'y aurait changé. Sur le banc de touche, la star suédoise du PSG, Zlatan Ibrahimovic a pris son mal en patience un peu plus de 45 minutes avant d'entrer sur la pelouse du Parc, remplaçant un Jérémy Ménez copieusement sifflé. Mais l'arrivée de Zlatan n'y a rien changé.

En présidentielle, col remonté jusqu'au menton, Cécile de Ménibus grimace. Le PSG était pourtant bien parti. Malgré un but de Digne refusé pour un hors-jeu inexistant et l'ouverture du score montpelliéraine, les Parisiens revenaient rapidement dans la partie grâce au goleador uruguayen, Edinson Cavani. À la mi-temps, le PSG pourrait mener 2 ou 3 à 1 que personne n'y trouverait rien à redire. Lentement mais sûrement en seconde période, malgré les entrées d'Ibrahimovic ou de Motta, le PSG filait inexorablement vers une grande déconvenue, sa première défaite au Parc des Princes depuis novembre 2012 et ce mémorable match contre Rennes, lorsque à la 69e, Montano offrait à Montpellier l'occasion de reprendre l'avantage. Le score ne bougera plus devant le manque de réalisme parisien...

"On n'a pas fait un mauvais match, loin de là, mais on a de gros regrets, déplore l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc. On n'a pas fait ce qu'il fallait en termes d'efficacité offensive et défensive et on a été puni par une équipe de Montpellier très réaliste." Samedi, le groupe parisien devra oublier la défaite en Coupe de France par un déplacement à Guingamp, histoire d'asseoir sa toute puissance en tête du championnat.