Didier Bourdon, célèbre Inconnu, chantait Onpeuplu rien dire en 2005. Une chanson sans prétention qui s'attarde sur toutes les interdictions qui se multiplient : interdiction de fumer et autres règlements. La pièce de Philippe Lellouche, Boire, Fumer et conduire vite surfe sur la même vague.
Lellouche a déjà écrit les pièces Le Jeu de la vérité 1 et 2 avec sa chérie Vanessa Demouy ( - qui ont toutes les deux fait salle comble - un couple coquin, ces deux-là !), David Brécourt et Christian Vadim. Cette fois, il met en scène cette comédie sur la multiplication des interdictions et son corollaire, la réduction des libertés individuelles. Toujours avec la même équipe, Philippe nous raconte dans cette pièce comment trois personnages se retrouvent en garde-à-vue après avoir fait un excès de vitesse (pour le personnage de Philippe Lellouche), après avoir trop bu (pour le personnage de Christian Vadim) et après avoir fumé dans un lieu interdit (pour David Brécourt). Ces trois inculpés sont défendus par une avocate commis d'office interprétée par la belle Vanessa Demouy.
Cette pièce comique cache en filigrane une petite critique de notre société de moins en moins permissive : "Pour moi, ce n'est pas parce que nous sommes libres que nous sommes des criminels..." déclare Philippe Lellouche dans France Soir.
Aussi originale soit cette idée, on en vient à se demander dans quelles circonstances, l'auteur et comédien a pu trouver cette idée : la réponse est dans le journal France Soir. Nous apprenons en effet que Philippe Lellouche s'est déjà retrouvé au commissariat pour avoir fumé dans un aéroport et David Brécourt a été arrêté pour... "Ivresse sur un vélo", oui c'est un délit qui existe... ! Ah oui ! On comprend mieux l'existence de cette pièce, désormais !
Un simple déjà-vu troublant.... ou une façon de se plaindre des créateurs de réglements que Lellouche considère comme liberticides ?
Pour vous faire votre opinion, n'hésitez pas à aller voir cette pièce amusante et distrayante à la Grande comédie, à Paris, du mardi au samedi.









