Qu'on l'appelle Pete ou Peter Doherty, en fonction qu'on parle du leader des Babyshambles ou du soloiste élégant (musicalement, bien sûr, car pour le reste...) de l'album Grace/Wastelands, il reste le même.
Hier, nous nous plaignions (si, si, presque) que le Pete que nous connaissions avait dû nous être échangé : un Pete Doherty qui arrive à l'heure à ses concerts en pleine Normandie, ça sent le service après-vente...
Mais non ! Si le garçon au feutre fatigué et aux dents jaunes essaye bien de se racheter une conduite en dépit des casseroles judiciaires qu'il traîne, force est de constater qu'il ne peut pas pour autant se refaire du tout au tout. Pour exemple, le fameux hommage qu'il a décidé de rendre au défunt Roi de la pop, Michael Jackson. Louable intention, et parfaitement compréhensible de la part d'un artiste de sa génération, nourrie à la révolution jacksonienne.
Le problème résiderait plutôt dans l'exécution et... l'adaptation : faute d'élément live sur son hommage au festival normand de Beauregard, nous ne pouvions porter de jugement. Mais, quelques heures plus tard, Pete Doherty a réédité la performance aux Eurockéennes de Belfort, qui connaissent cette année encore un énorme succès.
Et là, c'est le drame : la pauvre Billie Jean, cet incroyable tube qui a également révolutionné l'histoire des vidéo clips, était... méconnaissable.
Décidément, ce Pete... : "he's bad, he's bad, you know it".