Rama Yade, enceinte : Soulagée à la sortie du tribunal de Nanterre

Publié le 28 février 2013 à 20:36

Par Sandra Ratesson | Chef de rubrique médias

A bientôt 38 ans, Sandra Ratesson en a vu défiler des émissions de télévision, des animateurs et des candidats de télé-réalité. Membre de la génération Club Dorothée, elle a vu l’apparition mais aussi l’extinction de nombreux programmes. La scène du rapprochement physique entre Loana et Jean-Edouard dans la piscine de Loft Story, elle l’a vu en direct grâce à un abonnement ADSL d’époque.

Rama Yade, enceinte, et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013. Le représentant du ministère public a réclame 5000 euros d'amende à l'encontre de la prévenue.© BestImage

Le personnage politique Rama Yade, enceinte, et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013. Le représentant du ministère public a réclame 5000 euros d'amende à l'encontre de la prévenue.

Rama Yade et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013. Le représentant du ministère public a réclame 5000 euros d'amende à l'encontre de la prévenue.

Rama Yade, dont on voit le ventre arrondi, et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013. Le représentant du ministère public a réclame 5000 euros d'amende à l'encontre de la prévenue.

Rama Yade, très enceinte, et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013. Le représentant du ministère public a réclame 5000 euros d'amende à l'encontre de la prévenue.

Rama Yade, enceinte, et son avocat Me Antonin Lévy à Nanterre le 28 février 2013.

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Accusée de "faux", "usage de faux" et "inscription indue" sur une liste électorale à Colombes suite à une enquête préliminaire ouverte en décembre 2011 après un signalement de Philippe Sarre, maire socialiste de Colombes, Rama Yade comparaissait jeudi 28 février devant le tribunal de Nanterre. Après quelques heures de plaidoirie, le représentant du ministère public, Philippe Bourion, a finalement requis 5 000 euros d'amende contre Rama Yade, qui a nié toute volonté de tromperie et dénoncé une affaire "politique".

L'actuelle conseillère régionale d'Ile-de-France et vice-présidente de l'UDI de Jean-Louis Borloo est soupçonnée d'avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation afin d'être inscrite sur la liste électorale de Colombes. En 2009, elle aurait fourni l'adresse d'un local commercial proche de la mairie de la ville et, en 2011, celle d'un appartement de la ville, et ce malgré sa radiation d'office de la liste électorale.

Selon Me Antonin Lévy, avocat de la future maman - Rama Yade est enceinte de l'historien Joseph Zimet et devrait accoucher entre le 21 mai et le 21 juin -, il s'agirait en réalité d'une "manière d'instrumentaliser la justice pour tenter d'évincer un concurrent" avant les élections municipales en 2014.

Pour ces faits, la femme politique âgée de 36 ans encourt jusqu'à un an d'emprisonnement pour l'accusation de "faux" et jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende pour infraction au Code électoral ainsi qu'une peine d'inéligibilité. La décision interviendra le 28 mars prochain.

Apparue soucieuse à son arrivée à Nanterre, Rama Yade ressort donc du tribunal sans doute soulagée après avoir pris connaissance des réquisitions minimes du ministère public. Néanmoins, le tribunal peut passer outre et augmenter la sentence... En marge du procès, l'ex-secrétaire d'État aux Droits de l'homme (2007-2009) puis aux Sports (2009-2010) a fait une apparition remarquée au parquet de Nanterre puisque c'était la première fois que son ventre arrondi de femme enceinte était clairement visible. Une grossesse que Rama Yade souhaitait garder discrète.

Sarah Rahimipour

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