Stéphane Plaza, son pire souvenir : 'On pensait que je ne pourrais plus marcher'

"Le matin j'aime bien une bonne petite pipe, et le soir, un petit mot d'amour." Cette vieille confidence plutôt drôle de Stéphane Plaza (43 ans), faite il y a des années, repérée et partagée par l'émission Les enfants de la télé (TF1) contraste totalement avec une interview choc que l'agent immobilier et présentateur de M6 a donnée au magazine Paris Match, actuellement en kiosques. Dans cette dernière, l'animateur de Maison à vendre, Recherche appartement ou maison, et plus récemment de Qu'est ce que je sais vraiment ? avec Karine Le Marchand, revient sur un terrible accident qui a bien failli le laisser en fauteuil roulant.

Avant d'être une star du PAF, Stéphane Plaza organisait des soirées à Paris. Un quotidien prenant et excitant qui a basculé en 1998 lorsque, suite à un accident domestique, il a fait une chute de deux mètres et s'est brisé les deux talons. "Je comprends très vite que je ne peux plus utiliser mes jambes", se rappelle-t-il. Tout s'écroule alors, l'animateur est hospitalisé dans les Yvelines et subit une première opération. Un souvenir particulièrement douloureux puisque, comme il l'explique, il se retrouve en fauteuil roulant : "Le médecin pense que je ne pourrais plus jamais marcher", raconte-t-il, avant de préciser : "Je ne me reconnais plus : je ne peux rien faire par moi-même, même pas ma toilette."

Quelques mois plus tard, Stéphane Plaza retrouve espoir après son transfert à la clinique du sport de Capbreton, où il rencontre un médecin qui lui promet qu'il remarchera. Au final, il faudra huit opérations et de très, très nombreuses séances de rééducation pour que le présentateur se tienne de nouveau sur ses deux jambes.

Aujourd'hui, c'est avec fierté que Stéphane Plaza déclare : "Je peux courir à mon rythme." Si ce souvenir éveille encore certaines douleurs, Stéphane Plaza préfère retenir le positif : "Cet accident m'a rendu boulimique de la vie."

Retrouvez l'intégralité du témoignage de Stéphane Plaza dans le magazine Paris Match de ce début avril.

Sarah Rahimipour