Valérie Trierweiler et le tweet : Restée 'enfermée' de peur 'd'être lynchée'

Dimanche 15 septembre, François Hollande s'est adressé aux Français lors d'une allocution télévisée centrée sur la Syrie. Cependant, son intervention face à la France et Claire Chazal sur TF1 n'est pas la seule à faire du bruit. Sa compagne Valérie Trierweiler s'est confiée au magazine britannique du Sunday Times sans concession, avouant sa grande peur après l'affaire du tweet de 2012.

"Je suis restée enfermée à la maison pendant huit jours. Je ne suis pas sortie. Je pensais que j'allais être lynchée dans la rue", raconte Valérie Trierweiler dans cette interview publiée en anglais et dont les propos ont été traduits par l'AFP. "J'aurais presque pu ne jamais revenir" à l'Élysée, et puis "j'ai tourné la page et je suis revenue petit à petit", ajoute-t-elle.

Ce fameux tweet, elle l'avait envoyé le 12 juin 2012 de son compte personnel (@valtrier) en soutien à Olivier Falorni, rival de Ségolène Royal, l'ex-compagne du président, lors des dernières élections législatives. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", pouvait-on lire à l'époque... A présent, un nouveau compte Twitter vient d'être ouvert depuis samedi 31 août, @infosvaltrier, un profil institutionnel dédié à ses activités de première dame. Valérie Trierweiler veut faire un retour qui compte, mais sage, pour la rentrée de l'an II du mandat de François Hollande.

Devenir Premier Dame "a été très effrayant au début", a poursuivi Valérie Trierweiler. "Vous n'avez aucune idée de ce qui vous attend et, en même temps, absolument tout le monde a les yeux rivés sur vous. J'avais peur d'être observée, jugée", a-t-elle expliqué. À l'Élysée, Valérie Trierweiler dit "ne jamais aller" dans le bureau du président. "Parfois je lui envoie un texto après déjeuner pour lui demander s'il veut aller se promener dans le jardin. Et nous y allons, mais pas longtemps."

Valérie Trierweiler multiplie les apparitions médiatiques ces derniers temps. Un bain de foule sur les des plages de Cabourg cet été, où elle était partie avec des milliers d'enfants défavorisés, des interviews télévisées soigneusement préparées où elle déclare avoir apprécié les conseils avisés de la précédente first lady, Carla Bruni-Sarkozy, l'accueil de ses concitoyens à l'Élysée pour les Journées du patrimoine : Valérie Trierweiler veut se montrer comme une femme proche des Français, avec ses doutes et ses peurs.