
Les critiques n'ont pas toujours été clémentes avec Julien Doré et son album Ersatz. Nous, c'est son premier single, Les Limites, qui ne nous a pas tout de suite conquis. Nous n'avons pas été tendres (voir news).
Toutefois, force est de constater qu'après écoute de l'intégralité de l'opus, mon avis est quelque peu différent aujourd'hui. J'ai été assez surprise par les titres dont la composition et l'écriture sont "made in Doré". Ce sont ceux qui m'ont le plus touchée, d'autant plus lorsqu'on peut entendre, pour certains, le son du synthé et de la voix du grand Christophe.
Pour la quasi totalité des titres, aucun commentaire à faire sur la réalisation. Mention spéciale pour Bouche Pute, une chanson intriguante par son titre mais surprenante par la puissance de la prod musicale qui va crescendo et qui m'a laissée sans voix (ça tombe bien, on ne m'a pas demandé de chanter !).
Mais le coup de foudre s'est produit sur Los Angeles : un titre trop court (un peu moins de deux minutes trente) que l'on peut mettre sur repeat, toute une journée. Une guitare acoustique, une mélodie douce et mélancolique, les choeurs d'une certaine Morgane Imbeaud et me voilà partie sur une plage de Malibu, à la tombée du jour, avec Julien Doré... Il est fort ce garçon... et étonnant !
Sa promo a peut-être été "too much" mais une remarque est à faire : Julien Doré n'a d'un ersatz que le nom de son album, qu'il fait bon d'avoir chez soi. Bien sûr, ceci n'est que mon avis, celui d'une journaliste de Purepeople.com, mais il fallait que ça soit dit et que le tir soit quelque peu rectifié.
Marine Trévillot









