





“Nous avons acté à l’unanimité qu’il ne pouvait pas rester, d’autant plus qu’il s’agit d’un festival de cinéma engagé autour de cette thématique” : Tels sont les mots qui ont été employés par Andréa Bescond, membre du jury du festival Ciné citoyen qui était organisé en Bretagne du 18 au 21 juin dernier pour annoncer que Pascal Demolon ne ferait plus partie du jury comme cela était pourtant prévu au lancement de la manifestation. Cette décision a fait suite à la parution d’un article de Mediapart qui mentionnait des accusations de violences conjugales d’une ex-compagne envers l’acteur. Une plainte a été déposée.
Malgré ce changement de dernière minute, Mediapart précisait que Pascal Demolon avait “tout de même fait le voyage jusqu’en Bretagne, le 18 juin, jour du lancement du festival, pour plaider et démentir les accusations dont il fait l’objet.” L’accusatrice en question fait état de violences “qui auraient eu lieu entre 2021 et 2023”. Depuis fin 2024, une enquête préliminaire a été ouverte. Deux autres compagnes avaient également témoigné, faisant elles aussi part de violence de la part de l’acteur.
Ce mardi 8 juillet, Pascal Demolon a pris la parole sur son compte Instagram. Un texte dans lequel il semble régler ses comptes et précise qu’il s’agit d’un communiqué “et non d’un plaidoyer” : “A toutes celles et ceux qui hurlent avec les loups… Avec rage, lâcheté et ardeur ‘Mort au salaud ! Qu’on lui coupe la tête !’ Je leur pose cette question : ‘Si d’aventure, vous appreniez un jour que ce salaud est innocent, aurez-vous la même rage et la même ardeur pour hurler : ‘Il est innocent ! Rendez-lui sa tête !’? Aujourd’hui, j’en doute.”
L’acteur vu dans des productions telles que la série Fiasco ou la comédie Five dans lesquelles il donne la réplique à Pierre Niney et François Civil notamment, poursuit : “Beaucoup d’entre vous se diront dans le silence de leur bonne conscience : ‘Il n’y a pas de fumée sans feu !’ Sachez que le jour où je quitterai ce monde, comme nous tous, je partirai avec ce qui est précieux pour moi… Et qu’ils ne me prendront jamais ! Mon honneur !” Le message est passé.
Pascal Demolon reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à clôture définitive de l’enquête.