






Ce vendredi 25 avril 2025, la princesse Charlène de Monaco a présidé l'ouverture du 13ᵉ tournoi Sainte-Dévote, organisé au stade Louis-II. Si l’événement, placé sous le signe de la jeunesse et du sport, était festif, l'épouse du prince Albert II a tenu à respecter la période de deuil qu'elle observe depuis le décès du pape François, annoncé le lundi de Pâques. C’est donc vêtue de noir de la tête aux pieds que la princesse est apparue, fidèle à son engagement. Elle était aussi en noir lors d'un événement de sensibilisation sur la natation pour les enfants.
Souriante malgré les circonstances, Charlène de Monaco a tenu à lancer la compétition aux côtés du parrain de cette édition, le rugbyman sud-africain Tendai Mtawarira. Cette passionnée de rugby – un sport cher à son père – a récemment été nommée présidente de la Fédération monégasque de rugby, rendant cette présence d’autant plus symbolique.
Le tournoi Sainte-Dévote, organisé par la Fondation Princesse Charlène de Monaco, réunit cette année 24 équipes venues de 21 pays. "Au-delà de la compétition, le tournoi Sainte Dévote s’impose comme un événement convivial et inclusif, promouvant les valeurs du sport : la discipline, la tolérance et le respect", a rappelé le Palais princier dans un communiqué officiel.
Avant le coup d’envoi officiel, des ateliers d’initiation avaient été organisés pour les élèves monégasques et des adultes en situation de handicap, démontrant une nouvelle fois l’importance donnée à l’inclusion par la princesse.
Quelques heures plus tard, c'est à Rome que la princesse de Monaco a de nouveau fait parler d’elle pour son élégance respectueuse lors des funérailles du pape François, célébrées place Saint-Pierre. À l’instar de nombreuses têtes couronnées et de personnalités de haut rang, la princesse arborait une tenue de circonstance : robe noire à manches longues, escarpins assortis, sac Prada… et une mantille noire délicatement posée sur ses cheveux.
Cet accessoire, chargé de symbolisme, a une histoire fascinante. D'abord porté par les femmes du peuple en Andalousie au 16ᵉ siècle, la mantille est devenue, grâce à la reine Isabella II, un incontournable des cérémonies officielles au 19ᵉ siècle. Aujourd'hui encore, elle demeure un signe de respect et de modestie lors des audiences papales ou événements religieux solennels. La tradition veut que ce voile représente la beauté de la femme et la reconnaissance de la supériorité divine.
La princesse Charlène n’était pas la seule à avoir respecté ce protocole vestimentaire : la reine Letizia d’Espagne, la reine Rania de Jordanie, la reine Mathilde de Belgique, mais aussi la Première dame américaine Melania Trump, vêtue d'un manteau noir à double boutonnage, arboraient elles aussi cet accessoire riche de sens.
En choisissant d’adopter la mantille, Charlene de Monaco a ainsi envoyé un message clair : celui du respect des traditions et d’une humilité discrète, qui ne fait qu'accentuer l’admiration que lui porte le peuple monégasque.