






Jean Rochefort aimait tourner pour des films mais aussi et surtout, il adorait les chevaux. C'est pourquoi il est devenu propriétaire du haras de Villequoy, en 1992. Sa vie, il aimait la passer dans le village d'Auffargis, où les habitants l'appréciaient pour sa simplicité. "Il disait toujours bonjour", souligne Marie Vincent, membre du conseil municipal d'Auffargis comme le rapporte Yvelines infos. On apprend aussi qu'il participait à la vie locale. "Il était présent à l’inauguration de l’épicerie multi-service et il est tout spécialement venu à une réception avec Yannick Noah parce qu’il parrainait son association Les Enfants de la terre", poursuit-elle.
"Il était exactement tel que l’on se l’imagine. Il avait un très grand sens de l’humour, était toujours très sympa, très courtois", rapporte de son côté Jean-Jacques à L'Echo Républicain. Au bar, il achetait les journaux, mais pas de tabac, pas d’alcool non plus. "Il prenait toujours un café en lisant L’Équipe. Il aimait le sport, pas que l’équitation." "Je me souviens surtout de ses chaussures. Il avait toujours des chaussures rouges !", ajoute un autre client. Daniel Bonte, maire d'Auffargis au moment de la mort de Jean Rochefort, déclare pour sa part : "Il montait très souvent ses chevaux. À une époque, on le voyait régulièrement passer dans les rues."
Jean Rochefort - qui rappelons-le a été en couple avec Nicole Garcia - adorait cette vie au vert. A RTL, il expliquait en évoquant sa maison : "C’est un jardin, le silence, un peu de vent aujourd’hui, de grandes herbes qui bougent, des chiens alanguis qui nous suivent, et enfin du soleil." Le jardin de sa demeure est d'ailleurs classé aux archives de la ville depuis 1812.
En 2017, souffrant d'une hernie discale, Jean Rochefort ne peut plus monter à cheval et décide de déménager. Il s'installe alors rue de l’Université, dans le VIIIe arrondissement de la capitale où Alphonse de Lamartine avait élu domicile par le passé. Un appartement discret qui se situe en hauteur et au fond d’une cour.
Clémence, la fille de Jean Rochefort déclare que le comédien "ne se voyait pas vivre en dehors de la région de Rambouillet". "Il adorait la nature et les forêts, il apprenait ses textes à cheval durant ses balades", se souvient-elle pour Yvelines Infos. Et de poursuivre : "Le cheval faisait partie de son équilibre. Au haras de Villequoy, il avait huit chevaux, il les montait tous. Auparavant, lorsqu’il était à Grosrouvre, il en avait près d’une trentaine." C’est sa sœur Louise qui a repris le haras de Villequoy.
"Cette propriété, elle la connaît depuis son enfance : c’est là que ses parents l’ont élevée, avec sa sœur cadette Clémence. Aujourd’hui, l’aînée des deux enfants de Jean et Françoise Rochefort y vit seule. Levée à 7 heures, couchée à 22 h 30, la jeune femme mène de front le nettoyage des écuries, l’entretien et la monte de ses cinq chevaux (Tulipe Fanfan, Vavavoum, Quartouche, Amarcord et Uzak)", écrivaient nos confères de Paris Match. Un quotidien fatiguant mais porté par la passion des chevaux partagée avec son père.