






Il y a près de trois ans, Emile Soleil alors âgé de deux ans et demi se volatilisait mystérieusement alors qu'il séjournait avec sa famille dans le village du Haut-Vernet, niché dans les Alpes-Haute-Provence. Soit huit mois après le début des recherches, ses ossements et vêtements avaient fini par être retrouvés par une randonneuse prénommée Sadia. Grâce à elle, Marie et Colomban Soleil ont pu enterrer leur petit garçon en février dernier dans le Var. Mais contre toute attente en mars, quatre membres de leur entourage ont été mis en garde à vue pendant près de 48 heures pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre" dont les grands-parents maternels du jeune défunt, mais aussi un oncle et une tante.
Toutefois, les concernés ont fini par être relâchés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. A ce jour, les enquêteurs continuent de privilégier l’intervention d’un tiers quant à la tragique disparition du petit Emile. Représentant Philippe Vedovini, le grand-père maternel du garçonnet, Me Isabelle Colombani s'est dernièrement livrée à nos confrères de France 3 Provence-Alpes-Côtes d'Azur. Selon ses dires, les gendarmes auraient pu s'y prendre différemment pour obtenir des réponses.

"On peut dire 'Tout ça pour ça’ parce que les répercussions sur le plan familial, moral, professionnel et matériel sont des répercussions désastreuses. Donc oui, il fallait le faire, peut-être pour fermer des portes, mais j’ose espérer aujourd’hui que d’autres pistes sont à l’étude et que le dénouement se rapproche", a analysé la femme de loi. Le passé de son client ayant été méticuleusement décortiqué par les autorités, d'autres informations à son sujet ont alors été évoquées à tout-va dans la presse et sur la Toile. La personnalité du père de famille a plusieurs fois interloqué les médias. Comme l'a rapporté Le Parisien et d'autres confrères, Philippe Vedovini aurait plusieurs fois violenté sa progéniture.