





C’était un secret de polichinelle qui n’en est désormais plus un. Barry Diller, milliardaire américain et époux de Diane von Furstenberg, a, pour la première fois, publiquement évoqué son homosexualité à 83 ans. C’est en 1974 qu’il rencontre la créatrice de mode Diane von Furstenberg. Celle qui s'est également lancée dans le monde de la beauté, est surtout connue pour son approche révolutionnaire de la robe portefeuille.
Avec sa compagne, victime d'un accident de ski en 2011, il connaîtra des hauts et des bas avant qu’ils ne se disent "oui" en 2001. Dès le départ, leur relation fait parler. Les spéculations allaient bon train et, pour cause, la sexualité de Barry Diller était au cœur des débats.
Après plus de 50 ans à préférer ignorer ce que l’on pouvait dire au sujet de son couple, Barry Diller a enfin laissé éclater sa vérité ce mardi 6 mai dans un essai publié dans le New York Magazine. Le titre évocateur de celui-ci ne peut être plus clair : "La vérité sur nous, après toutes ces années ".
"J'aimais aussi les garçons, mais cela n'entrait pas en conflit avec mon amour pour Diane. Je ne peux pas me l'expliquer, ni l'expliquer au monde" a-t-il confié, mettant ainsi un terme définitif aux ragots. "Je suis bien conscient que cette partie de ma vie a été source de confusion et de nombreuses spéculations. Une relation qui a commencé dans l'indifférence, puis s'était transformée en une romance aussi naturelle, nous a surpris, tout comme elle a surpris tout le monde. C'est vraiment le miracle de ma vie".
Barry Diller avoue avoir connu plusieurs hommes dans sa vie, mais "il n’y a jamais eu qu’une seule femme". Le milliardaire américain, qui a rencontré à 33 ans celle qui a déjà lancé sa propre télé-réalité, parle alors d’un amour "unique et complet". Ne pouvant véritablement comprendre la raison pour laquelle tout a été différent avec Diane von Furstenberg, Barry Diller affirme qu’ils étaient tout simplement "destinés l’un à l’autre".
Bien décidé à mettre en lumière les parts d’ombre de sa vie qui ont tant fait parler, le beau-père d’Alexander (55 ans) et de Tatiana (54 ans) est désormais un livre ouvert. Il publiera d’ailleurs ses mémoires intitulées Who Knew, le 20 mai prochain.