






Depuis 2022, les humoristes Éric Carrière et Francis Ginibre, alias Les Chevaliers du Fiel, ont élargi leur horizon en ouvrant un restaurant à Toulouse. Baptisé «Le Jardin», cet établissement situé dans le quartier des Chalets est rapidement devenu le sujet d’une vive controverse. La cause de toute cette polémique ? Des plaintes de riverains qui dénoncent des nuisances sonores et une présence jugée envahissante.
L’ouverture de ce restaurant aurait pu être accueillie comme une valeur ajoutée pour le quartier, offrant un lieu convivial où se retrouver, mais il n’a clairement pas fait l’unanimité. En effet, certains habitants du quartier n’ont pas attendu l’ouverture du restaurant pour manifester leur mécontentement. Dès le début des travaux en 2022, plusieurs recours ont été déposés pour contester la structure du restaurant, notamment la taille de sa véranda ou encore la mise en place d’un terrain de pétanque qui ferait trop de bruit.
Une levée de boucliers qui a poussé Éric Carrière, l’un des membres des Chevaliers du Fiel qui avaient fait leur grand retour dans un nouveau spectacle en 2022, à prendre la parole pour pousser un coup de gueule dans les colonnes de La Dépêche du Midi ce 22 mars 2025. Face aux nombreuses accusations portées contre son établissement, Éric Carrière a tenu à souligner que des efforts ont été déployés pour apaiser la situation sans succès.
«Estomaqué» face à ces attaques, le papa de Lou ne mâche pas ses mots et ne cache pas son exaspération face à ce qu’il considère comme une opposition disproportionnée. Dans cette même interview, il affirme que seules «trois personnes» mènent cette fronde insensée. Selon lui, le quartier des Chalets est en train de devenir un «quartier bobo autoritaire» où certains habitants «ne supportent pas les autres». Il ironise même en déclarant : «La seule activité qu’elles pourraient supporter, c’est un cimetière.»
Il rappelle également que la police a été appelée à plusieurs reprises pour constater les prétendues nuisances sonores. «Sur toute cette année de tergiversations diverses, de menaces et autres, il n’y a même pas eu une amende contre nous», affirme-t-il, laissant entendre que les accusations sont infondées. Malgré les tensions, Éric Carrière assure qu’il reste ouvert au dialogue. En contact avec la mairie, il se dit prêt à rencontrer les riverains pour trouver un terrain d’entente : «Nous avons conclu avec la mairie qu’il serait constructif de se rencontrer et de faire que la vie soit possible pour tout le monde. Et bien, ces dames réfléchissent. Elles réfléchissent depuis le mois de novembre…» déplore-t-il.