





Invité sur le plateau de C l'hebdo le 10 mai 2025, le journaliste spécialiste des faits divers Jacques Pradel a analysé la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès qui est suspecté d'avoir tué sa femme Agnès et leurs quatre enfants Thomas, Anne, Arthur et Benoit. Si l'affaire a été relancée récemment en raison des recherches lancées par l'influenceur Aqababe, le journaliste est formel. Selon lui, celui qui habitait au 55, boulevard Robert-Schuman à Nantes, s'est suicidé.
Il a fait de la spéléologie
Il explique : "Effectivement je pense qu'il s'est suicidé, mais pour des raisons que je ne peux pas prouver non plus. Mais je note quand même un certain nombre d'éléments factuels, il va dîner dans un Relais & Châteaux un peu comme quelqu'un qui craque ses dernières économies. Le lendemain, il est dans le Formule 1 et il tire 30 € à Roquebrune sur Argens. (...) Deuxième chose, il a fait de la spéléologie. La région de Roquebrune-sur-Argens c'est un gruyère que tous les spéléologues connaissent, c'est bourré de galeries, de puits profonds et moi je repense à ce testament où il dit, 'je ferai en sorte qu'on ne puisse jamais prouver etc'. Et je pense qu'effectivement ce gruyère qui est aussi un labyrinthe peut permettre à quelqu'un de se jeter dans un puits où on ne le retrouvera jamais".
Dans l'émission, Aurélie Casse évoque également un mail qu'aurait envoyé Xavier Dupont de Ligonnès à ses amis quelques mois avant que les corps de la famille ne soient retrouvés sous la terrasse, placés dans des sacs de jute et recouverts de chaux vive. L'animatrice rappelle : "Il écrit à ses amis à l'été 2010, que sa situation est plus que précaire, il dit : 'Je n'ai que deux solutions me foutre en l'air avec une voiture, foutre le feu à la baraque quand tout le monde dort, entre parenthèses plus aucun problème pour personne. Je serai donc, fin août début septembre, au pied du mur avec une décision définitive à prendre suicide seul ou suicide collectif'".
Jacques Pradel ajoute : "Moi je retiens surtout une autre phrase qui est dans le testament, c'est 'de toute façon je ferais en sorte que jamais personne ne puisse prouver à ma mère ou à ma famille que je suis l'auteur de ces choses'. Donc parce que le fils de sa mère, si j'ose dire, ne peut pas être un assassin, étant donné les croyances religieuses de la famille". Une affaire qui n'a jamais été élucidée depuis 14 ans.