Le clan des Grimaldi va (enfin) pouvoir dormir sur ses deux oreilles sans craindre qu'un déséquilibré ne vienne ébranler la tranquillité de la famille. Car il y a encore quelques mois, Albert, Charlene, Stéphanie, Caroline et tous les autres membres de la famille princière faisaient l'objet de mails plus que gênants au titre provocateur "un petit cadeau." Un homme, d'origine italienne, s'amusait à coller leurs visages sur des photomontages douteux : "[Il] positionnait les visages des jeunes princesses sur des images à caractère pornographique où il mettait ses attributs en scène."
L'homme avait déjà été condamné en 2015 pour des faits de harcèlement et d'injures, une nouvelle ligne vient d'être ajoutée sur son casier judiciaire : l'accusé a écopé d'une peine de 6 mois de prison ferme additionné à une amende de 27 000 euros comme vient de l'annoncer le quotidien Monaco Matin. Une sentence entièrement justifiée pour Valérie Sagné, premier substitut : "C'est un viol moral de l'image de la victime. Envoyer le courriel quatre fois de suite, c'est vouloir porter l'offense à la famille princière. Quel drôle d'être ! [...] Avec des postures pour satisfaire sa libido, on est dans une intentionnalité délétère. Il est prévu dans la loi monégasque, pour un délit d'offense, de trois mois à un an de prison ferme."
L'homme, originaire de Turin dans la région piémontaise, ne s'est pas présenté à l'audience : "En garde à vue en Italie, il a demandé le droit de garder le silence. Convoqué en Principauté, il n'a jamais répondu à la requête. Malgré l'émission d'un mandat d'arrêt international, cet individu brille encore par son absence." Sans doute n'était-il pas prêt à affronter la défense de ses victimes, bien décidées à lui faire payer ses actes.
"Dégradant ! Humiliant ! Offensant ! Outrageant ! Il y a tout le spectre de l'horreur avec des insultes à caractère sexuel et des violences extrêmement graves, psychiques, traumatiques. Des agressions, des salissures qui donnent du plaisir au prévenu et nourrissent des détracteurs sur le Web. Quand on a vu ces photos, on ne les enlève pas facilement de son esprit. Elles perdurent. Ce sont des dégoûts, des hontes, des tristesses profondes", s'est indigné Me Alain Toucas, avocat des parties civiles. La famille princière ne s'est pas directement exprimée sur cette condamnation mais une chose est certaine, elle doit attendre avec grande impatience le placement de monsieur en cellule !