Depuis un an et demi, les proches de Delphine Jubillar sont dans l'attente. Depuis le mois de décembre 2020, l'infirmière du Tarn n'a plus donné de traces de vie. Ses amies et sa cousine ont ainsi lancé une page Facebook pour rendre hommage à la femme de 33 ans, maman de deux enfants, et également pour continuer à se battre pour faire éclater la vérité. Un travail de longue haleine qu'elles ont entrepris pour leur amie et cousine qui s'est retrouvé ébranlé par des dégradations d'affiches réclamant la justice.
Sur Facebook, une personne de l'entourage de Delphine, née Aussaguel, a fait part de son mécontentement : "Aujourd'hui, je suis TRÈS EN COLÈRE !!! Où sont passées vos valeurs ? Où est passée cette solidarité ? BANDE DE LÂCHES !!!!! On nous a arraché et découpé des affiches !!!! Je suis tout simplement écoeurée par tant de méchanceté, c'est cruel. Vous n'avez pas le droit de nous barrer le chemin !! Notre combat est LÉGITIME et nous irons jusqu'au bout, même SEULES !!!!!! ENVERS ET SURTOUT CONTRE TOUS. On lâche rien."
Pour l'entourage de Delphine, il est impensable que cette mère dévouée de Louis (7 ans) et Elyah (3 ans) ait volontairement quitté le foyer en abandonnant ses petits. C'est ce qu'elles martèlent régulièrement sur les réseaux sociaux, demandant de l'aide pour mettre à jour la vérité.
Actuellement, le suspect numéro 1 dans cette affaire est le mari de la victime, Cédric Jubillar, peintre-plaquiste de 34 ans avec qui elle était en procédure de divorce. Elle comptait également s'installer avec son nouvel amoureux. La justice vient de prolonger sa mise en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), considérant qu'elle avait suffisamment d'éléments à charge comme l'expertise de lunettes cassées le soir de sa disparition, l'analyse psychiatrique de cet homme au comportement parfois agressif et impulsif ou encore le déplacement de la voiture du couple au petit matin. De nouvelles recherches sont prévues à partir du 27 juin 2022 pour trouver un indice, en l'absence de corps et d'aveu.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.