Affaire Miss France : Endemol et Geneviève de Fontenay ne sont pas d'accord sur leurs soutiens... Qui ment ?
Publié le 11 mai 2010 à 12:33
Par Allyson J.
Geneviève de Fontenay Geneviève de Fontenay© Angeli
Xavier et Geneviève de Fontenay
Geneviève de Fontenay, Malika Ménard et Sylvie Tellier
Sylvie Tellier
Geneviève de Fontenay
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Au lendemain de la fin de l'ultimatum posé aux délégations régionales, les tensions sont plus vives que jamais entre le clan Fontenay et la société Miss France.

Pour rappel, Geneviève de Fontenay a claqué la porte de la société Miss France quand Kelly Bochenko, Miss Paris destituée, a été recyclée dans la Ferme Célébrités par Endemol (qui est une société de production télévisuelle et la propriétaire de la Société Miss France, depuis huit ans) ; elle a ensuite annoncé sa volonté de monter son concours parallèle. Dès lors, la petite embrouille en interne est devenue un conflit national, impliquant toutes les régions françaises.

Qui ment ?

Une élection nationale est impossible sans les élections régionales : les comités en charge de ces manifestations ont donc naturellement été sollicités par Geneviève de Fontenay d'une part et par la société Miss France d'autre part. Chaque partie se targuant d'avoir l'appui plus ou moins officiel des régions, la société Miss France a demandé aux régions il y a quelques semaines, par la voix de Sylvie Tellier (directrice de ladite société), de choisir définitivement leur camp pour le 10 mai. Hier, donc.

Problème, alors que cet ultimatum aurait dû éclaircir la situation en dévoilant publiquement quels sont les soutiens de chaque clan... les deux parties ont refusé de publier la liste des régions ! La société Miss France a affirmé hier dans un communiqué avoir le ralliement de 17 comités sur 32 (pour 37 régions représentées, puisque certaines régions ont le même délégué) mais Geneviève de Fontenay a affirmé hier soir à l'AFP en "douter". Elle déclare : "Je doute que les 17 ralliements annoncés par Endemol soient conformes à la réalité. 22 comités régionaux sont avec moi. Je publierai la liste quand Endemol le fera !".
GdF a réitéré son doute, concernant les chiffres fournis par la SMF, au micro de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1 ce matin en expliquant : "ils mettent des délégués qui ne sont pas délégués" ! C'est une théorie comme une autre pour expliquer l'absurdité des chiffres...

En effet, suivant une logique mathématique, si Endemol a 17 comités, il devrait rester 15 régions à GdF (17+15 = 32 comités régionaux). Or, elle a assuré qu'elle détenait 22 comités (ce qui n'en ferait que 10 pour Endemol). Il y a donc une incohérence puisque tout le monde ne peut pas avoir raison d'après la bonne vieille logique mathématique car 17+22 =39... et il n'y a pas 39 comités ! L'une des deux parties ment. La dame au chapeau assure que grâce à ses 22 comités (chaque comité peut réunir plusieurs régions), elle a déjà 25 candidates disponibles pour sa future élection. D'après nos informations, la PACA fait déjà partie des régions soutenant Geneviève. Précisons au passage que c'est actuellement la période des élections locales : samedi dernier, Giuli Cerise a été élue Miss Côte Bleue à Sausset-les-Pins dans les Bouches-du-Rhône ; le 17 juillet aura lieu l'élection de Miss Nice et le 21 août l'élection de Miss Biot (tous les résultats des élections régionales au fur et à mesure, ICI).

Opacité : personne ne veut nommer ses soutiens régionaux...

Endemol, le propriétaire de la marque Miss France, a donc refusé de nommer les fameuses 17 régions qui continueront l'aventure au sein de sa société. Mais le groupe a de toutes façons affirmé, dans son communiqué de presse, que de nouveaux délégués régionaux "souhaitant adhérer aux principes déontologiques chers à la société Miss France, seront impliqués et permettront à l'intégralité des régions d'être ainsi représentées, comme il se doit, lors de la finale de l'élection Miss France 2011 sur TF1 en décembre prochain". Ainsi, les appuis de Geneviève ne sont pas du tout un problème pour la SMF... ils seront juste remplacés !

Pour Geneviève et son fils Xavier de Fontenay, le potentiel avantage numérique d'Endemol ne changera pas vraiment la donne puisque Miss France n'est qu'un "bout d'écharpe" : "c'est [elle et son fils] qui ont donné de la valeur à Miss France". Sur Europe 1, elle a également renouvelé sa déception concernant le traitement qu'Endemol a infligé à la marque Miss France, précisant pourtant "que l'éthique a été vendue avec la marque" ; son fils Xavier de Fontenay a répété qu'Axel Duroux (fugace numéro 2 de TF1 qui était à la tête d'Endemol au moment de la vente de la société Miss France) avait assuré qu'il n'y aurait pas de passerelle entre Miss France et les émissions de télé-réalité : un promesse qui a volé en éclats lorsque Duroux a quitté Endemol en 2004 (la preuve avec Elodie Gossuin et Kelly Bochenko dans la Ferme Célébrités ou encore Rachel Legrain-Trapani dans Secret Story).

Pour tenter de désamorcer ce qui s'annonce être une bombe sur le point d'exploser, le plus simple serait encore que chacune des parties dévoile publiquement sa liste officielle de régions. Une façon pour Geneviève de prouver que son élection - qui doit avoir lieu en décembre prochain, comme l'élection Miss France - peut voir le jour grâce aux régions-soutiens. Sauf que... nouveau problème pour le projet de GdF : Endemol l'a attaquée en justice !

La clause de non-concurrence qui fait débat...

Dans le communiqué de la SMF, il était annoncé : "Madame de Fontenay, qui n'était pas salariée de la Société Miss France, prend le prétexte de l'action qu'elle vient d'engager devant le conseil de prud'hommes pour se libérer par avance et de son propre chef, de l'engagement de non‐concurrence qu'elle a pourtant signé. La Société Miss France va devoir en conséquence engager une action devant les tribunaux afin de faire appliquer les accords que Madame de Fontenay a signés, mais qu'elle n'entend pas respecter".
En effet, toutes les initiatives de GdF pour la création d'un nouveau concours, concurrent de celui de Miss France (marque qu'elle n'a plus le droit d'utiliser depuis que la société a rompu toutes relations contractuelles avec elle), sont anticipées : GdF part de l'a priori selon lequel la justice l'aidera dans sa démarche en rendant caduque la clause de non-concurrence qui la liait à la Société Miss France. Une initiative peut-être un peu précipitée, mais la dame au chapeau estime être dans son bon droit, annonçant avoir "un dossier béton" avec toutes les preuves étayant le fait que la société l'a poussée à partir et que cette clause n'a donc plus lieu d'être. La justice devra trancher sur ce dernier point... mais quand ?

La justice s'en mêle !

Ce matin, sur Europe1, Geneviève et Xavier confirmaient que l'aspect juridique de cette affaire était assez complexe et qu'il y aurait probablement de multiples recours obligeant à retarder la décision de justice : pourtant, Xavier avance la date du 14 octobre prochain comme première audience des prud'hommes. Une date importante, un peu moins de deux mois avant les deux élections, qui pourrait modifier l'avenir du projet de GdF. Si la justice donne raison à Endemol dans le maintien de cette clause, Geneviève ne pourra donc pas monter son concours concurrent... ou alors à quel prix ? De ce fait, les régions qui ont soutenu Madame de Fontenay se retrouveront le bec dans l'eau : elles ne seront plus sous l'égide de la société Miss France... et ne pourront plus faire concourir leurs protégées dans la nouvelle élection Miss "Geneviève de Fontenay" : les soutiens de la dame au chapeau prennent des risques... Et les conséquences peuvent être lourdes.

Rappelons que la semaine dernière, une première délégation (région Ouest, dirigée par Bernard Pichard - soutien inaltérable de GdF) a été anéantie par Endemol après une décision de justice en référé : Pichard reprochait à Endemol de ne pas avoir respecté une relation commerciale tripartite entre lui, le comité national et la société Miss France. Une thèse réfutée par la justice. Voilà la première défaite indirecte pour le clan de Fontenay...

Les problèmes à l'ordre du jour sont donc les suivants : d'une part, les délégations régionales faisant allégeance à l'une ou l'autre partie n'ont toujours pas été annoncées, ce qui amène le public à douter de la transparence de cette procédure. D'autre part, la suite des événements dépendra de l'avenir de cette fameuse clause, avenir décidé par la justice.

Cette affaire houleuse - qui tiraille la pauvre Malika Ménard et qui va finir par épuiser la septuagénaire Geneviève de Fontenay - va sûrement durer toute l'année...

Ce feuilleton est à suivre au jour le jour, car personne ne désarme !

AJC

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