Bourvil : Sa veuve Jeanne est décédée de façon tragique, non loin de sa sépulture

Bourvil, qui donne la réplique à Jean-Paul Belmondo dans Le Cerveau de Gérard Oury diffusé ce dimanche 2 juillet à 21h05 sur W9, était marié à Jeanne Lefrique. Ils s'étaient dit "oui" le 23 janvier 1943. C'est à l'âge de 19 ans que le futur acolyte de Louis de Funès, alors joueur d'harmonica, d'accordéon et de cornet à piston dans la fanfare de Fontaine-le-Dun (en Seine-Maritime), tombe sous le charme de celle qui est à l'époque la fille d'un contremaître à la sucrerie du village. Le couple acceuille deux fils : Dominique, né en 1950, et Philippe, en 1953.

Mais le 23 septembre 1970, c'est le drame. Bourvil décède d'un cancer. De quoi profondément attrister Jeanne, qui le rejoindra au ciel quinze ans plus tard, le 19 janvier 1986, à la suite d'un grave accident de voiture. Elle allait déposer de nouvelles fleurs sur la tombe de son célèbre mari... Aujourd'hui, les deux époux reposent côte-à-côte dans le même caveau. Un beau symbole, pour ces deux tourtereaux qui étaient inséparables jusqu'à la mort de l'acteur.

Pour rappel, Bourvil est décédé à la suite d'une longue maladie : un cancer de la moelle osseuse. Il s'était initialement fait ausculter pour de vives douleurs qu'il pensait être des séquelles de l'accident survenu sur le tournage des Cracks d'Alex Joffé durant l'été 1967. Il a dans un premier temps tu sa maladie, de peur que les assureurs ne soutiennent plus ses films.

Il a ainsi tourné de nombreux films malgré la douleur et l'épuisement, jouant notamment un personnage au crâne rasé dans L'étalon du regretté Jean-Pierre Mocky en 1969 dans le but de dissimuler un des célèbres effets secondaires de la chimiothérapie : la perte des cheveux. Mais ses proches finissent rapidement par se rendre compte de ses graves problèmes de santé.

Notamment lorsqu'il chute lors d'un tournage en avril 1970, heurtant alors un portant avant de tomber sur le dos, pousser un cri et s'évanouir. En septembre, après avoir été assisté par sa femme Jeanne et son habilleuse depuis toujours sur les tournages Annie Morolt, il décéde chez lui, Boulevard Suchet à Paris, aux côtés de ses fils. Une fin tragique pour celui qui reste dans l'esprit des Français un excellent comédien doté d'un humour particulièrement fin.