Personnalité du cinéma, George Clooney est également un homme engagé dans les questions humanitaires et géopolitiques, s'imposant comme un porte-parole médiatique de la situation au Soudan. Une nouvelle action se lance en association avec son nom : son ONG Not On Our Watch, les Nations Unies, l'université de Harvard et Google ont initié un projet de surveillance satellitaire du Sud-Soudan, baptisé "Satellite Sentinel Project".
Cette opération est lancée alors que se prépare un délicat référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan le 9 janvier. L'objectif du Satellite Sentinel Project est de fournir un système d'alerte précoce sur de potentielles violations des droits de l'homme. Le héros d'Ocean's Eleven a souhaité mettre en place un système de "paparazzi antigénocide" après avoir rencontré des réfugiés de la guerre civile au Soudan : "Nous voulons faire savoir à de potentiels auteurs de génocide ou autres crimes de guerre que nous les voyons, que le monde les regarde."
La tension s'accroît au Soudan en raison de l'éventuelle séparation du pays qui est compliquée par la question du partage des ressources pétrolières. La sécession du Sud est l'issue la plus probable, affirme LeMonde.fr, et Omar Al-Bachir, président du pays, a promis d'aider le Sud-Soudan à bâtir un "pays frère", si l'indépendance était déclarée.
Encore une fois, comme il l'a fait au Darfour, région du Soudan touchée par une grave crise humanitaire, ou pour l'île de Haïti ravagée par le séisme depuis près d'un an, George Clooney s'impose sur la scène de la politique mondiale, quitte à recevoir les foudres du gouvernement soudanais, l'accusant d'attiser les tensions. Le beau George bénéficie en tout cas du soutien moral de sa bien-aimée, Elisabetta Canalis, qu'il aurait demandé en mariage. Par ailleurs, la star mêle sa passion pour le cinéma et les enjeux politiques avec sa nouvelle réalisation, The Ides of March, avec Ryan Gosling.
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