Roselyne Bachelot : ''Le milieu des médias n'est pas le pays des Bisounours''

Aujourd'hui, mercredi 10 avril, c'est le Grand Switch sur D8. Pour fêter ses six mois d'existence, la chaîne a décidé de chambouler ses programmes ou plutôt ses animateurs. Alors qu'on a pu retrouver ce matin Cyril Hanouna en short et Laurence Ferrari dans Gym Direct (un grand moment de télévision), les téléspectateurs découvriront ce midi Roselyne Bachelot aux commandes du JT. A cette occasion, l'ancienne politique fait dans Le Parisien le bilan de son début d'année télé.

Roselyne Bachelot est prête à relever le défi d'animer son premier JT. Comme elle le dit elle-même, elle n'est pas "un perdreau de l'année" et elle a acquis une bonne expérience télé grâce au Grand 8 dont elle est l'une des chroniqueuses ! Alors que cela fait six mois qu'elle a troqué son costume de politique pour celui d'animatrice, Roselyne Bachelot a vite pris le pli. La politique, "Ça me paraît un siècle...", confie-t-elle. Pas question non plus d'y aller en dilettante, Roselyne Bachelot compte bien préparer ce JT comme il se doit : "Je serai tout de même aux aurores à la rédaction pour le préparer. Et à midi, top départ..." D'autant qu'elle avoue tout de même avoir un peu peur.

Si elle ne serait pas contre l'idée d'avoir sa propre émission, rien n'est prévu pour le moment. "J'ai besoin de m'affirmer, je me sens encore débutante, j'ai encore beaucoup à apprendre", explique Roselyne Bachelot, qui écume désormais les soirées parisiennes. Eh oui, celle qui a joué les DJette avec Bob Sinclar préfère se consacrer à la deuxième saison en préparation du Grand 8, même si des projets divers lui sont proposés. Elle est en tout cas très lucide sur le monde de la télévision.

Si son amitié avec les chroniqueuses du Grand 8 est sincère (l'ancienne ministre des Sports est bluffée par Laurence Ferrari, et sa complicité avec Audrey Pulvar, à qui elle a touché le sein, n'est plus à prouver), elle sait que "le milieu des médias n'est pas le pays des Bisounours". Elle poursuit : "Je suis sans illusions, il y a, comme en politique, beaucoup de rivalités et de coups tordus. C'est parfois plus difficile à déceler : on peut être très chaleureux et vous dézinguer dans le dos."

A sa place dans ce nouveau monde, Roselyne Bachelot se moque bien sûr du qu'en-dira-t-on de certains politiques. Des personnalités qui ne l'intéressent pas : "Certains gougnafiers ont eu quelques propos désagréables. Ceux-là, je pense, n'ont pas changé.... Il n'y a rien à faire contre la 'beaufitude'."

Vous l'aurez compris, Roselyne Bachelot n'a toujours pas la langue dans sa poche.