Quant un son venu d'ailleurs parvient à défrayer la vie des charts britanniques, il mérite toujours d'y laisser traîner une oreille. Confirmation avec Riverside, tube dancefloor que l'on doit au DJ Batave Sidney Samson, inspiré du juron fameux (d'ailleurs samplé dans le morceau) de Tupac Shakur dans Juice : "Riverside, motherfucker". A noter qu'il en existe deux versions : l'une censurée, l'autre non - Riverside (Let's Go).
Censuré aux heures de grande écoute, le track s'est exporté d'une manière fulgurante, atteignant la troisième place des charts irlandais et la deuxième position des charts UK (1er des charts dance, 2e des charts singles, 1er sur iTunes UK), toujours significatifs en matière de clubbing.
DJ notoire aux Pays-Bas, où ce résident de la discothèque The Matrixx a déjà fait déguster ses bombes Bring That Beat Back and It's all funked up, Sidney Samson, associé à Wizard Sleeve, démontre son goût conjugué pour le hip hop (sa première passion) et la house music.
Ci-dessus, vous découvrirez deux versions du clip Riverside : la nouvelle version (audio édulcoré pour l'international, featuring de Wizard Sleeve), avec de jolies créatures dansant dans des tenues remarquablement restreintes, réalisée par James Copeman, et la version originale (Riverside, motherfucker), qui met en scène deux enfants embauchés par Le Parrain pour récupérer un paquet. La suite de la transaction se déroule plutôt mal et une course-poursuite parsemée de stickers "Riverside" (dont un, regardez bien, atterrit sur Sidney Samson en figurant) s'entame...
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G.J.