Yann Moix révèle son salaire dans On n'est pas couché...

En avril dernier, tandis que la rumeur enflait, Yann Moix confirmait son arrivée au poste de polémiste dans On n'est pas couché, le talk show hebdomadaire de Laurent Ruquier diffusé tous les samedis en seconde partie de soirée sur France 2. Il récupérera la place laissée vacante par Aymeric Caron à partir du mois de septembre 2015, aux côtés de Léa Salamé. "L'idée est d'avoir sa propre intelligence des événements. Trouver un angle, un mode de décryptage de l'actualité qui soit tellement personnel que personne ne peut vous plagier et surtout que vous ne pouvez même pas vous plagier vous-même parce que, le lendemain, vous vous autorisez à penser un peu différemment de la veille", projetait-il déjà.

A quelques semaines de sa grande première (le 29 août), l'écrivain et réalisateur accorde un entretien à l'hebdomadaire d'information L'Express, dans lequel il révèle le salaire qui lui a été proposé pour succéder à Aymeric Caron. Un chiffre concordant avec les salaires annoncés par Eric Naulleau ou Léa Salamé pour le même exercice : "Je gagnerai 1 500 euros brut par émission. Comparé au salaire moyen des Français, c'est beaucoup d'argent, mais je suis un gros bosseur et je vais travailler d'arrache-pied, à temps complet", justifie celui qui arrêtera donc ses interventions sur RTL et iTÉLÉ.

Personnage complexe et clivant, Yann Moix n'avait pas manqué sur le plateau de Thierry Ardisson de qualifier son prédécesseur Aymeric Caron de "spécialiste de l'agroalimentaire", plutôt que polémiste. Des propos qu'il affirme avoir tenus en tombant dans un traquenard tendu par Ardisson : "Je me suis gentiment fait piéger par Thierry Ardisson. C'est le jeu ! (...) J'ai utilisé cette formule sur LCI (...) en septembre 2013. Il avait adoré cette saillie, me l'a fait répéter un an et demi plus tard et l'a gardée au montage sans préciser le contexte. C'est drôle, pas méchant !" Un contentieux résolu au regard du message d'accueil bienveillant qu'Aymeric Caron laissait à son successeur, au moment de ses adieux à ONPC.

Joachim Ohnona