Dans la journée de mardi 6 septembre, une petite fille âgée de 18 mois a été violemment mordue à la tête, au bras et à la gorge par son chien, un chien-loup américain qui n'est pas reconnu comme domestique par la Société centrale canine. Prise en charge par une équipe de sapeurs-pompiers, elle a été transportée au centre hospitalier de Lille. Son pronostic vital n'est heureusement pas engagé mais cela remet sur la table le débat de l'euthanasie pour les animaux violents.
Un débat qu'a lancé Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste mercredi soir et qui s'est révélé très animé. En effet, il y avait ceux qui étaient contre l'idée de tuer l'animal quand bien même il causerait des accidents, à savoir Guillaume Genton ou encore Gilles Verdez, et il y avait ceux qui ne voyaient aucune autre solution. Benjamin Castaldi faisait partie de cette seconde catégorie. "Il n'y a pas de débat : un animal qui s'en est pris à un homme ne peut plus rester sur terre. C'est la règle de base. J'ai envie de protéger mes enfants et les gens qui sont autour. Un chien qui a goûté le sang doit être supprimé", a-t-il jugé.
Il faut dire que le père de Simon Castaldi a eu une expérience personnelle traumatisante vis-à-vis de morsures de chien. Il a en effet confié qu'un membre de sa famille en avait été gravement victime. "Moi, j'ai vu des accidents. J'ai une petite cousine qui a perdu la moitié du visage et aussi de la gorge, avec le sang comme ça, on voyait sa trachée, on a ramassé la joue de ma petite cousine sur la table avec les cordes vocales à l'air et ça s'est arrêté à quelques centimètres de la jugulaire", a-t-il rapporté. Un accident choquant qui lui laisse encore aujourd'hui des séquelles. "Elle a un appareil pour respirer. On fait quoi après ? Je m'en fous du chien ! C'est une horreur", a-t-il lâché.
Un discours qui n'a toutefois pas fait changer d'avis Guillaume Genton. "J'en ai marre qu'on considère un chien comme une sous-espèce. Comme un objet qu'on jette à la poubelle et qu'on tue dès qu'il y a un problème. Ce sont des êtres vivants dotés d'une sensibilité. Ils ont le droit de vivre. Il existe d'autres moyens que les tuer pour les mettre hors d'état de nuire", a-t-il signalé.