Alors qu'il était venu parler, ce mardi 3 octobre sur le plateau de C à Vous, de son nouveau livre Des lieux qui disent paru en septembre dernier aux éditions JC Lattès,Edouard Philippe est également revenu sur sa transformation physique. Pour rappel, l'ex-Premier ministre souffre de vitiligo, une maladie qui a provoqué le blanchissement puis la perte de ses cheveux, de sa moustache ainsi que de ses sourcils.
Une maladie qui fait couler beaucoup d'encre, et qui pousse même certains individus à insinuer que celle-ci "cacherait quelque chose de plus grave" comme l'a rappelé Anne-Elisabeth Lemoine . "Ils laisseraient entendre que vous seriez inapte à de nouvelles hautes fonctions, que vous auriez plus d'énergie ?", s'interroge même Patrick Cohen. Ce à quoi l'homme politique a répondu : "C'est plus malin que cela, c'est jamais une affirmation (...) Je m'en fous, enfin je m'en fous pas parce que j'en parle..."
C'est vachement dur à vivre
C'est donc le regard et le jugement des autres qui peuvent poser problème. Car cette maladie est "pas grave", "pas contagieuse" et "pas douloureuse", rappelle le Maire du Havre. S'il a appris à faire abstraction de toutes ces remarques, il s'inquiète surtout pour les personnes touchées par cette maladie plus jeune, que ce soit "un garçon de 13 ans" ou "une femme de 22 ans" : "Les gens vous regardent bizarrement, se demandent s'ils vont vous recruter...C'est vachement dur à vivre !"
Le papa d'Anatole, Léonard et Sarah a ensuite expliqué recevoir de nombreuses lettres "de mamans, de papas, d'enfants, de jeunes adolescents et de jeunes adultes" qui lui disent "merci d'en parler". Car "c'est important d'expliquer ce que c'est" afin de rétablir la vérité et d'ainsi éviter les rumeurs. "Si ca sert à cela, tant mieux !", a conclu Edouard Philippe, lui qui pour appel s'est déjà exprimé à plusieurs reprises sur sa maladie. Il vient d'ailleurs d'estimer dans C à Vous avoir suffisamment évoqué le sujet...