C'est un témoignage attendu de la part d'un homme qui a vécu une année 2023 dont il se souviendra longtemps. Connu des amoureux de rugby pour être le commentateur officiel des matchs du XV de France sur France Télévisions depuis plusieurs années, Matthieu Lartot a dû faire face à un cancer l'an dernier. Une rechute de la maladie, contractée lorsqu'il avait seulement 17 ans et qui l'a obligé à choisir l'amputation de sa jambe, au niveau du genou droit. Une épreuve difficile que le journaliste de 44 ans a traversé avec l'aide de sa sublime femme Magalie, mère de ses 2 enfants avec qui il est marié depuis plus de 10 ans maintenant.
Avant de se faire opérer à la fin de son adolescence, Matthieu Lartot se voyait déjà poursuivre une carrière de rugbyman professionnel, lui qui était alors un prometteur demi de mêlée dans le club de Mantes-la-Jolie (Yvelines), mais ses problèmes de santé brisent ce rêve. À la place, il se tourne vers une école de journalisme, lui qui désire désormais un poste de journaliste sportif lui "permettant de retrouver ces émotions perdues", comme il l'écrit. C'est dans cette école qu'il va faire la connaissance de celle qui deviendra la mère de ses enfants. "Le jour de la rentrée, dans l'amphi qui accueille tous les nouveaux élèves, je repère immédiatement une belle et fine métisse aux longs cheveux bouclés", se remémore le grand copain de Fabien Galthié.
Les deux tourtereaux collaborent sur un devoir commun autour de la figure de Jean-Luc Delarue et c'est sur le plateau de l'une de ses émissions que la magie opère. "C'est lors de l'enregistrement d'un numéro de Ça se discute, alors que nous sommes assis côte à côte dans le public, que Magalie et moi échangeons notre premier baiser", écrit Matthieu Lartot dans son livre.
Une histoire qui démarre parfaitement entre le journaliste et celle qui étudie alors en communication. "Magalie et moi emménageons dans un appartement du 19e arrondissement, non loin du parc de La Villette", précise Matthieu Lartot, mais ce rapprochement n'est pas des plus simples : "Malgré notre toit commun, nous nous voyons en coup de vent durant les trois années qui suivent. Pendant que je plante ma tente à France Télévisions dans la ferme intention d'y être embauché à l'issue de mon contrat de qualif, elle poursuit ses études dans une école de publicité."