Il y a de l'eau dans le gaz entre Anne Hidalgo et le gouvernement. À quelques mois de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, dont la cérémonie d'ouverture est prévue le 26 juillet prochain, la maire de Paris a fait une sortie très remarquée mercredi dernier, sur le plateau de l'émission Quotidien. La femme politique de 64 ans a ainsi déclaré qu'il allait y avoir "deux choses sur lesquelles on ne va pas être prêt" au moment des JO et il s'agit des "transports" et de "la mise à l'abri des personnes sans domicile fixe". Loin d'être optimiste, elle a même dressé un portrait très peu flatteur de l'état des transports publics dans la capitale à l'heure actuelle. "On est quand même dans une difficulté, déjà, dans les transports du quotidien, et on n'arrive pas à rattraper le niveau (...) de ponctualité, de confort pour les Parisiennes et les Parisiens", constate la femme politique.
Des propos qui ont fait bondir la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra. Cette dernière a réagi dans l'émission On refait le sport, sur RTL ce dimanche 26 novembre et elle n'a pas mâché ses mots à l'encontre d'Anne Hidalgo. "La séquence qui vient de se passer est assez navrante. On a vu la maire de Paris faire de la politique politicienne sur le dos des jeux", lance la femme politique de 45 ans, avant d'envoyer une sacrée pique à la maire de Paris : "On va être plus fort que ça. S'il faut livrer des Jeux sans elle, et s'il faut les livrer malgré elle, on le fera."
Des propos très forts de la part de la ministre et qui vont dans le sens de ceux de Clément Beaune, le ministre des Transports. Ce dernier a qualifié de "honteux" les mots d'Anne Hidalgo. Face à cette vague de critiques, qui s'accompagne de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, celle qui a vécu une vive polémique avec son voyage à Tahiti, a pris une décision radicale. "J'ai pris la décision de quitter Twitter", annonce-t-elle ce lundi matin, critiquant vertement la tournure prise par la plateforme X depuis son rachat par Elon Musk.
Difficile de savoir si ce sont les critiques d'Amélie Oudéa-Castéra qui ont motivé la décision d'Anne Hidalgo, mais la maire de Paris a décidé de dire stop face à l'acharnement qu'elle subit sur cette plateforme.