Armande Altaï : ''Nolwenn Leroy est une Rolls déguisée en Smart''
Publié le 26 novembre 2012 à 14:36
Par Nicolas N.
Nolwenn Leroy à Sèvres, le 25 octobre 2012. Nolwenn Leroy à Sèvres, le 25 octobre 2012.© Abaca
Armande Altaï à Paris,le 26 mars 2012.
Nolwenn Leroy dans le bus de la Star Academy, décembre 2002.
Nolwenn Leroy vue par l'artiste australienne Vee Speers pour la pochette de l'album Ô filles de l'eau, attendu le 26 novembre 2012.
Nolwenn Leroy inaugure son double de cire au musée Grévin, à Paris, le 8 octobre 2012.
Nolwenn Leroy dans le bus de la Star Academy, décembre 2002.
Armande Altaï à Paris,le 26 mars 2012.
Nolwenn Leroy à Sèvres, le 25 octobre 2012.
Nolwenn Leroy lors des NRJ Music Awards, à Cannes le 20 janvier 2003.
Nolwenn Leroy dans le bus de la Star Academy, décembre 2002.
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Ô filles de l'eau, le nouvel album de Nolwenn Leroy, sort ce lundi 26 novembre dans les bacs. Très attendu après le formidable succès de Bretonne, ce disque de chansons originales vous plonge dans un univers fantasmagorique, à l'image de sa pochette sur laquelle la chanteuse apparaît en sirène grâce à l'artiste Vee Spears. Un parti pris esthétique culotté, un "délire" que Nolwenn Leroy assume complètement, car la jeune fille timide qui remportait la Star Academy en 2002 a bien grandi. Comme le dit son directeur artistique chez Mercury, Dominique Gau, "elle est parfois butée mais au moins, elle sait ce qu'elle veut, ce n'est pas une suiveuse". Témoin de son évolution, Armande Altaï compare Nolwenn Leroy à une voiture de luxe déguisée en premier prix.

Nolwenn n'avait que 20 ans quand elle participe à la Star Academy. Elle y rencontre un original professeur de chant, Armande Altaï, avec qui elle construit au fil des années une jolie amitié. Ce week-end dans Le Journal du Dimanche, Armande confiait tout le bien qu'elle pense de cette fille de l'eau : "Déjà à l'époque, elle aurait pu chanter n'importe quoi, du lyrique ou des onomatopées, ça sonnait. Elle était très timide mais armée, on sentait bien qu'elle avait un bagage et un don. Je ne l'ai jamais entendue faire de fausse note. C'est une vraie musicienne, elle composera." Sur Ô filles de l'eau, comme sur ses précédents disques, Nolwenn signe la plupart de ses textes sur des musiques de Miossec (qui cartonne avec Johnny Hallyday), Jean-Louis Murat et Hubert Mounier (ex-Affaire Louis Trio). Nolwenn s'essaie aussi à la composition : "J'étais frustrée d'être instrumentiste, de jouer du violon, du piano sur scène mais de ne pas composer, reconnaît-elle à l'AFP. Finalement, j'ai arrêté de me dire ça, je me suis jetée à l'eau et ça a été très agréable." Et ce n'est que le début. Selon Armande Altaï, Nolwenn Leroy en a encore sous le capot : "Elle a cette voix de mezzo-soprano, maternelle et aimante. Elle est hypersensible, angoissée, mais avec une sorte de clairvoyance qui la pousse en avant car elle est toujours vaillante, créative sans être démonstrative. Je la vois comme une Rolls déguisée en Smart : elle a encore beaucoup à donner."

Plus spectatrice qu'actrice de son premier album, Nolwenn Leroy s'est depuis tracé un chemin à part mais pas toujours compris du grand public (l'échec commercial de l'album Le Cheshire Cat et moi, sorti en 2009). En 2010, l'album Bretonne permet de la "révéler" au public qui comprend enfin sa sensibilité. Le résultat, ce sont plus d'un million d'albums vendus, dont 150 000 à l'étranger. Aussi chantera-t-elle en janvier à New York et au printemps à Londres. Pour l'heure, elle boucle la tournée Bretonne par trois Olympia de Paris du 13 au 15 décembre.

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