Le monde du football est en deuil. Après les pertes de Diego Maradona et Pelé ces dernières années, c'est cette fois-ci celui qui est considéré comme le plus grand défenseur de l'histoire qui vient de nous quitter. Ce lundi 8 janvier, on a appris le décès de Franz Beckenbauer, légende du football allemand et icône mondiale, à l'âge de 78 ans. Une disparition qui touche plus particulièrement Bixente Lizarazu, qui a bien connu celui que l'on surnommait "Kaizer Franz" au Bayern Munich, le club où a évolué le Basque de 1997 à 2004.
"C'était vraiment un immense monsieur qui dégageait quelque chose d'incroyable quand il arrivait quelque part. J'ai rencontré des dizaines de personnalités du football dans ma vie. Beckenbauer, c'était vraiment celui qui montrait le plus de classe. Et sans chercher à impressionner. Il possédait un charisme fou", raconte Bixente Lizarazu, ce mardi 9 janvier dans les colonnes du Parisien. C'est d'ailleurs à Franz Beckenbauer que l'ancien footballeur de 54 ans doit sa venue au Bayern Munich, comme il l'explique par la suite. "Je lui avais tapé dans l'oeil. Et il a vraiment insisté pour que je signe là un an après (...) Il a un peu changé ma vie. Et à chaque fois, il me démontrait beaucoup de gentillesse. Vraiment, je suis très touché par sa disparition", poursuit le compagnon de Claire Keim.
S'il ne vit plus en Allemagne, le Français a gardé beaucoup d'attaches à Munich et la disparition de la légende du club lui fait beaucoup de mal. "Quelque part, c'est un pilier de ma vie et de mon histoire allemande qui s'effondre. Cela m'affecte énormément", confesse le grand copain de Zinedine Zidane. Le champion du monde 98 n'est d'ailleurs pas le seul footballeur français à s'être exprimé sur le sujet. Après la mort de l'icône, Didier Deschamps, sous le choc, s'est exprimé avec beaucoup d'émotion : "Franz Beckenbauer a d'abord été un joueur de classe mondiale, un défenseur talentueux et autoritaire avec son club de presque toujours, le Bayern Munich, mais aussi avec la sélection allemande avec lesquels il a collectionné les trophées. Il dégageait une classe, une assurance dont beaucoup ont cherché à s'inspirer."