C'est le 15 mai dernier que le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, a été molesté à Amiens devant son domicile. En juin dernier, deux personnes ont été condamnées pour ces faits de violence. Cette fois-ci, l'affaire connaît un nouveau rebondissement, comme rapporté par France Bleu et le Courrier Picard. C'est Le Parisien qui a repéré cette information ; une adolescente de 16 ans a été condamnée à 105 heures de travaux d'intérêt général (TIG) par un juge pour enfants.
La jeune fille, originaire de Montpellier avait fugué pour retrouver son petit ami, quelques jours après l'agression avant d'être arrêtée. Elle a ensuite reconnu qu'elle avait donné un coup de pied au petit-neveu de Brigitte Macron, responsable d'une célèbre chocolaterie. Le 5 juin dernier ce sont Yohann L., Florian C. et Damien F., qui ont comparu devant le procureur. Le premier avait admis avoir frappé Jean-Baptiste Trogneux car "ses chocolats sont très chers", écopant donc d'une peine de douze mois de prison ferme. Le second a été pour sa part condamné à quinze mois de prison ferme. Enfin, le dernier avait été relâché par le tribunal correctionnel d'Amiens, pour "bénéfice du doute".
Le petit-neveu de la femme du président Emmanuel Macron n'est pas près d'oublier la date du 15 mai. Un jour qu'il ne voudrait revivre pour rien au monde. Agressé par plusieurs personnes participant à une manifestation non déclarée alors qu'il rentrait à son domicile situé au-dessus de la chocolaterie familiale, il a dû bénéficier de quatre jours d'ITT. Selon son avocat, Franck Delahousse, le petit-neveu de Brigitte Macron voulait "défendre la vitrine de son magasin, déjà visée à plusieurs reprises". La chocolaterie faisait déjà l'objet d'une surveillance policière et vidéo lors de chaque manifestation. C'est son père, Jean-Baptiste Trogneux, qui avait expliqué que son fils souffrait de multiples séquelles. Il avait fait état d'"une ou deux côtes cassées", des "doigts foulés" et un "hématome".
Suite à cette triste affaire, Brigitte Macron était sortie du silence, entendant bien dénoncer "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs. "Je suis en solidarité totale avec ma famille et en rapport constant, depuis hier 23h, avec Jean-Baptiste et Jean-Alexandre (son neveu, ndlr)", avait fait savoir la Première dame. "J'ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire", avait-elle indiqué. Une affaire qui l'avait secouée, Brigitte Macron ayant même décidé de prendre quelques jours de repos.