David Douillet lors de la victoire de l'équipe de France sur les Etats-Unis le 11 novembre au Stade de France à Saint-Denis© Abaca
Hier vendredi 11 novembre, la France affrontait les États-Unis dans un match amical qui devait permettre à son sélectionneur Laurent Blanc de faire quelques essais à quelques mois de l'Euro 2012 qui se déroulera en Pologne et en Ukraine en juin prochain.
A l'image d'un stade résonnant à moitié creux, l'audience n'a pas été au rendez-vous, avec 5,3 millions de téléspectateurs et 22,7% de part de marché. Il faut dire que les 22 acteurs présents n'ont pas fait le spectacle... Malgré, ou à cause d'une nouvelle mise en place tactique, les Tricolores n'ont pas su emballer le match ou mettre ce petit grain de folie qui manque à une équipe en reconstruction permanente depuis la Coupe du Monde 2010 et son fiasco international.
Elle reste cependant sur une série impressionnante de seize matches sans défaite et pourrait ajouter un nouveau dès ce mardi face à la Belgique. La satisfaction était donc à trouver ailleurs, avec notamment quatre nouveaux joueurs qui ont étrenné la tunique bleue. Olivier Giroud, Jérémy Mathieu, Laurent Koscielny et Maxime Gonalons faisaient en effet leurs grands débuts avec les Bleus. Et si l'on avait vu un Olivier Giroud très ému en conférence de presse, tout l'inverse d'un Alou Diarra désagréable au possible, il n'en a rien été sur le pré vert. Les quatre larons ont joué totalement décomplexés, sans pour autant réussir à faire plier une équipe des Etats-Unis bien organisée et qui aura su se projeter rapidement vers l'avant, pour le plus grand bonheur de son sélectionneur Jurgen Klinsmann.
L'Allemand retrouvait son ancien joueur Franck Ribéry lorsqu'il dirigeait l'équipe du Bayern Munich, et les retrouvailles furent chaleureuses entre les deux hommes. Et si Franck Ribéry flambe en club depuis la naissance de son petit dernier, il n'en va pas de même en équipe nationale, où le milieu offensif a bien du mal à trouver son niveau qui était le sien avant l'affaire Zahia. Percutant mais peu décisif à l'image de son homologue Jérémy Ménez sur l'aile droite, il ne put à aucun moment servir correctement ses attaquants Karim Benzema et Kevin Gameiro...
Heureusement, comme souvent en ce moment, Loïc Rémy sauva la France d'un nouveau résultat décevant. Décisif en équipe nationale comme avec son équipe de l'Olympique de Marseille qui connaît quelques remous, l'attaquant tricolore a trouvé le fond des filets à la 72e minute après être entré en cours de jeu, en devançant ses défenseurs, délivrant le Stade de France.
Sous les yeux du nouveau ministre des Sports David Douillet, de l'ancienne minsitre des Sports Roselyne Bachelot, transformée depuis son régime, et d'un Eric Besson pour une fois célibataire, l'équipe de France s'imposait sur le plus petit des scores avant d'affronter les Diables Rouges au Stade de France.
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