Face à Aurélie et Laëtitia, les deux grandes gagnantes de Pékin Express 2019, Mounir et Lydia n'ont pas fait le poids. Ils ont perdu toutes les courses et l'intégralité de leur cagnotte. Une rude défaite sur laquelle Lydia a accepté de revenir pour Purepeople.com.
Après avoir eu la chance de revenir dans l'aventure deux fois, la finale a été catastrophique pour vous ! Comment cela se fait-il ?
Oui, on a perdu, mais qui aurait cru qu'on aurait atteint la finale ? Cette finale a été une catastrophe, franchement... Il faut se dire que ça n'a rien à voir avec les autres étapes de Pékin Express. La pression est décuplée, toute la fatigue accumulée se fait ressentir. Lors de chaque sprint, ça s'est joué à peu de choses, mais nos nerfs ont été vraiment mis à rude épreuve. Le manque de patience, le stress, l'adrénaline... tout ça n'a pas fait un bon cocktail pour nous.
Quand vous avez croisé les soeurs lors du sprint final, vous avez cru à la victoire ?
Dans ma tête, je me suis dit 'c'est bon, c'est gagné'. On enchaînait tout. Pour moi, c'était sûr à 90% qu'on détenait la victoire. Du coup, ça a été dur de perdre, ça a été même catastrophique et je ne m'en remets toujours pas. Je suis prête à reprendre mon sac et mes baskets pour prendre ma revanche.
À chaque seconde de retard, vous perdiez de l'argent. Comment vit-on ce stress supplémentaire ?
Franchement, j'ai fait abstraction de ça parce que je me suis dit que si j'y pensais, j'allais partir en cacahuète. Donc je me disais 'c'est pas grave, c'est pas grave'. Mounir était plus concentré sur l'argent que moi qui étais plus à fond sur la victoire. D'ailleurs, quand notre cagnotte est tombée à zéro euro, j'ai continué de me battre. Je me suis dit que j'avais fait 40 jours de compétition et qu'il ne fallait pas que ce soit pour rien. Je voulais aussi que Laëtitia et Aurélie aient des adversaires coriaces.
Que s'est-il passé après cette finale, une fois les caméras éteintes ?
Quand je suis rentrée dans la chambre d'hôtel, j'ai pleuré toute la nuit, jusqu'à 7h du matin avec des glaces. J'étais complètement enrhumée dans l'avion et pendant les 12 heures de vol, je n'ai pas dormi.
Certains téléspectateurs ont trouvé que Mounir s'adressait à vous de façon parfois très sèche.
Le manque de communication entre nous est colossal. Mais je pense que c'est la pression, l'adrénaline du jeu qui a fait ça. On était sur les nerfs, on n'avait pas beaucoup mangé et il y avait la fatigue. Ce n'était pas méchant.
Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ?
De refaire Pékin Express et de gagner, cette fois !
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