On l'a vue au cinéma, on l'a entendue chanter... qui aurait dit qu'elle monterait, un jour, sur scène pour incarner Frida Kahlo ? Helena Noguerra présente, effectivement, une lecture de la correspondance de la peintre mexicaine - qui est décédée en 1954 - sur les planches de La Scala, depuis le 29 janvier 2024, dans le 10e arrondissement de Paris. Ce n'est peut-être pas une évidence pour tout le monde, mais elle s'est tout de suite identifiée, reconnue en cette artiste si forte, si engagée.
Le destin de Frida Kahlo lui parle, mais son physique aussi. La peintre originaire de Coyoacán est connue et reconnue pour son travail, mais aussi pour son apparence et sa pilosité. Une énième similitude avec Helena Noguerra : "A commencer par les sourcils épais et ma moustache naissante, dont mes camarades de classe se moquaient, explique l'ancienne épouse de Philippe Katerine dans les pages du magazine Gala. Mais, contrairement à l'artiste mexicaine, je n'ai pas résisté et je me suis fondue, à l'époque, dans ce qui m'était demandé par la société. Je les ai épilés dès l'âge de 12 ans."
Bien sûr, l'apparence n'est pas la priorité de Helena Noguerra, qui trouve toujours étrange quand on lui parle de son physique ou qu'on lui dit qu'elle fait plus jeune que son âge - elle a 55 ans. "Je refuse d'être flattée par ce genre de réaction, assure-t-elle. Pourquoi ne pas faire son âge serait-il chouette ? Ces années, je les ai gagnées, donnez-les-moi ! C'est une expérience, un savoir-faire, un tremblement en moins. Mon âge, c'est ma force. Quand on accepte ce qui est, on n'est plus malheureux." Elle est, d'ailleurs, une mère et une grand-mère très épanouie, son fils Tanel Derard ayant eu un petit garçon il y a 3 ans, en 2021. C'est sans aucun complexe que Helena Noguerra a accepté de se faire appeler "mémé", quand elle va, par exemple, le chercher à la crèche. "C'est ce que je suis pour lui ! C'est charmant, c'est gai. Je ne regrette pas d'avoir été maman jeune. Je suis pressée de vivre ces nouvelles choses..."
Retrouvez l'interview intégrale de Helena Noguerra dans le magazine Gala du 21 mars 2024.
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