Jérôme Kerviel, ses idées noires, la prison... Comment il réapprend à vivre
Publié le 28 mars 2014 à 19:41
Par Nicolas N.
Exclusif – Jérôme Kerviel à Parme, le 20 mars 2014. Exclusif – Jérôme Kerviel à Parme, le 20 mars 2014.© BestImage
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. Il célèbre l'annulation des dommages et intérêts de 4,91 milliards d'euros avec une bière et quelques chips. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Exclusif - Jérôme Kerviel près de Parme, le 20 mars 2014.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Exclusif – Jérôme Kerviel à Parme, le 20 mars 2014.
Exclusif – Jérôme Kerviel à Parme, le 20 mars 2014.
Exclusif - Jérôme Kerviel près de Parme, le 20 mars 2014.
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Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. Il célèbre l'annulation des dommages et intérêts de 4,91 milliards d'euros avec une bière et quelques chips. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. Il célèbre l'annulation des dommages et intérêts de 4,91 milliards d'euros avec une bière et quelques chips. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
Jérôme Kerviel se trouvait à du côté de Reggio d'Emilie, près de Modène et Bologne, quand il a appris la décision rendue par la Cour de cassation, le 19 mars 2014. Il célèbre l'annulation des dommages et intérêts de 4,91 milliards d'euros avec une bière et quelques chips. L'ancien trader a entrepris de marcher les 1 400 kilomètres qui séparent Rome de Paris.
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Le 19 mars, la cour de cassation confirmait la peine de prison de Jérôme Kerviel - 5 ans, dont 3 ans ferme -, mais annulait les dommages et intérêts records de 4,91 milliards d'euros. Un immense soulagement pour celui qui a rencontré le pape il y a trois semaines et a décidé de rentrer de Rome à pied. Jérôme Kerviel marche et, sur son chemin, réapprend à vivre : "J'étais en train de crever, ce périple m'a sauvé." Malgré la grave maladie de sa mère, malgré sa peine de prison à laquelle il ne devrait pas échapper, l'ex-trader de la Société Générale veut fonder une famille.

Il était du côté de Bologne quand la cour de cassation a rendu sa décision. Arrivé près de Milan, dans la petite ville de Busseto, Jérôme Kerviel a décroché son téléphone et a accepté de répondre à l'interview de nos confrères de Closer. Pourquoi marcher ? "C'est une intuition qui s'est imposée à moi [...] Il fallait que je me retrouve, c'était une urgence vitale." Après sa condamnation en appel, en octobre 2012, Kerviel se disait effondré. Les conséquences n'ont pas été seulement désastreuses pour lui, mais aussi pour son entourage : "Le coût humain est terrible. Ma mère y a perdu la santé. Elle a failli mourir. Aujourd'hui, elle est clouée sur un fauteuil roulant, privée de l'usage de la parole, totalement dépendante. [...] Partir a été une décision compliquée, car je risquais de ne plus jamais la revoir, vu son état de santé et ma probable incarcération. Mais elle est fière de ce que je fais."

Les idées sombres... c'est fini

Cette longue marche, c'était aussi retrouver goût à la vie : "Penser que l'on n'a plus la force et vouloir lâcher la rampe, cela m'est difficile à avouer aujourd'hui, mais cela m'est arrivé." Jérôme Kerviel marche seul, parfois entouré de journalistes, et fait des rencontres. Il se défend de faire un pèlerinage ou une quelconque crise mystique, mais reconnaît que sa rencontre avec le pape l'a apaisé. Il se lève tôt, étudie la route et marche entre 15 et 30 kilomètres chaque jour. Il confie que ses pieds le font "atrocement souffrir", mais pour la première fois depuis six ans, il a retrouvé le sommeil : "En France, je me couchais à point d'heure. La tête pleine d'idées sombres. Tout ça, c'est fini !"

Jérôme Kerviel ne sait pas encore quand il arrivera à Paris. Il profite des moments d'émotions pures, comme ceux qu'il a "passés auprès de Marie-Christine, la veuve de Léo Ferré". Il veut vivre et croire à nouveau : "En moi d'abord." Il n'a pas abandonné son désir de fonder un jour une famille : "Oui, plus que jamais. Pour une raison toute simple : l'avenir ne me fait pas peur."

Reste que l'affaire Jérôme Kerviel ne prendra pas fin avec son emprisonnement. La cour de cassation a renvoyé à la cour d'appel de Versailles la question des dommages et intérêts. Un procès au civil aura donc lieu. La Société Générale l'accuse toujours de lui avoir fait perdre 5 milliards d'euros.

L'intégralité de cette interview passionnante est à découvrir dans Closer, en kiosques le 28 mars 14.

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