Combien vaut le souvenir des dernières vacances de Lady Di et de ses ultimes moments de vrai bonheur ? Quelques jours avant de trouver tragiquement la mort sous le pont de l'Alma, dans la Mercedes W140 conduite par Henri Paul, Diana savourait la dolce vita sur la Côte d'Azur avec Dodi Al-Fayed, le nouvel (et ultime) homme de sa vie. Paris ne devait être qu'une étape sur la route du retour vers Londres, après avoir passé une dizaine de jours à vivre leur romance naissante entre le yacht Jonikal et la Villa Sainte-Thérèse, somptueuse propriété de Mohamed Al-Fayed à Saint-Tropez... Le coeur lourd, le milliardaire vient de décider de s'en séparer.
Dans son édition dominicale, le Daily Mail révèle en effet que Mohamed Al-Fayed, qui aura 86 ans le 27 janvier, a mis en vente sa fabuleuse villa sur la French Riviera, qui abrita les amours éphémères de son défunt fils aîné et de la princesse de Galles : "Monsieur Al-Fayed a beaucoup réfléchi à la question. C'est un moment doux-amer, pour lui, souligne son porte-parole, Michael Cole. Avec sa famille, ils ont gardé de très heureux souvenirs de Saint-Tropez au fil des ans, et ils se souviendront toujours de l'été 1997 avec énormément de joie, mais aussi, évidemment, avec une immense tristesse et d'infinis regrets concernant la manière dont il s'est terminé." En fait, l'homme d'affaires égyptien n'a plus guère utilisé cette résidence depuis que ses quatre autres enfants (Jasmine, Karim, Camilla et Omar), issus de son second mariage (en 1985, avec l'ex-mannequin scandinave Heini Wathén), sont grands.
Le nid d'amour de Diana et Dodi, de leurs premiers à leurs derniers moments d'idylle...
A en croire les informateurs du Daily Mail, la Villa Sainte-Thérèse pourrait être proposée à la vente pour 70 millions de livres sterling (soit 94 millions d'euros environ), somme qui n'est pas mentionnée (ni confirmée par les premiers intéressés) dans le descriptif fourni par la brochure de l'agence immobilière de prestige Knight Frank, dont le quotidien britannique a extrait certaines photos impressionnantes. Et pour cause : construit dans les années 1860, ce havre de paix et de luxe (situé dans la résidence privée Les Parcs de Saint-Tropez) dont le premier propriétaire ne fut autre que Ferdinand de Lesseps, artisan du Canal de Suez, dispose de pas moins de trente chambres, deux piscines extérieures avec une vue panoramique à couper le souffle sur la baie, une piscine intérieure, un jaccuzzi orné de deux cygnes en or et donnant sur un balcon surplombant la Méditerranée, un court de tennis, jardins paysagés... Rien que le bâtiment principal, qui domine le site, compte neuf chambres, deux cuisines, des salons et une salle de jeu pour les enfants, entre autres. La décoration y est fastueuse et, paraît-il, n'a pas changé depuis le passage de Diana entre ces murs... Sur le domaine, il y a également une maison en bordure de plage comprenant un espace discothèque et une salle de sport avec sauna. Non loin de là, un hangar à bateau spacieux avec toit-terrasse faisant office d'héliport et une jetée où le Janikal était amarré.
Et il y a enfin le guesthouse où Lady Di séjourna, la première fois, avec ses fils, les princes William et Harry. Mohamed Al-Fayed et son épouse Heini avaient invité la princesse de Galles à venir passer des vacances à la Villa Sainte-Thérèse en juillet 1997. A ce moment-là, l'ex-femme du prince Charles ne connaissait pas encore vraiment Dodi, le fils aîné du milliardaire, âgé de 42 ans et invité simultanément. Leur rencontre donnera lieu à une idylle qui s'épanouira progressivement lors de ce séjour, et, dans les semaines qui suivirent, les tourtereaux revinrent à deux reprises dans la maison principale, camp de base à leurs croisières en Méditerranée à bord d'un des yachts de la famille. Le Daily Mail rappelle que c'est au cours de cette seconde escapade en mer qu'ils avaient été photographiés en train de s'embrasser. Quelques jours plus tard, ils remontaient à Paris, logeant brièvement au Ritz, propriété de Mohamed Al-Fayed, palace qu'ils venaient de quitter lorsque se produisit l'accident fatal...