Pour sa première édition, le Lollapalooza parisien a frappé fort. N'en déplaise aux Rock en Seine, Main Square, Eurockéennes ou Vieilles Charrues, la France dispose enfin d'un festival à ambition internationale pouvant s'offrir n'importe quelle tête d'affiche. C'est en tout cas la prétention affichée par Lollapalooza Paris, dernier né de la famille Lolla – un festival d'abord itinérant qui a fini par se poser à Chicago, avant d'ouvrir des antennes en Amérique du Sud puis récemment à Berlin.
Au menu de cette première journée, Longchamp a accueilli un joli parterre de stars, venues de différents horizons. Du pop-rock (Imagine Dragons) au rap (Skepta), en passant par le rock (The Hives), la folk (Bear's Den) ou le reggae (The Roots), tous les genres – ou presque – étaient représentés. Les amoureux d'électro avaient de quoi satisfaire leurs désirs sur la Perry's Stage, laquelle a notamment vu Martin Solveig, Yellow Claw, Tchami ou Oliver Heldens se succéder aux platines.
Pour captiver les oreilles intéressées, les programmateurs du Lollapalooza Paris ont offert une affiche éclectique et de qualité, entre Crystal Fighters, coup de coeur et apôtres hippies ayant bravé les nuages chargés et les gouttes de pluie avec des morceaux très dansants, les énergiques suédois de The Hives ou bien la grâce de London Grammar avec sa chanteuse à la voix en or, Hannah Reid.
Et bien que l'image à retenir de ce samedi lollapaloozien restera assurément celle de Dan Reynolds, chanteur d'Imagine Dragons, se retrouvant en boxer sur scène parce que son pantalon a craqué en plein show, le public parisien n'a eu d'yeux que pour The Weeknd. Le Canadien était incontestablement la star du soir, le gros coup de ce premier Lolla Paris.
Multipliant les tubes, des plus anciens (Wicked Games, The Hills) aux plus récents (Starboy, par laquelle il a débuté, Can't Feel My Face, Earned It), le chéri de Selena Gomez a bluffé la foule avec ses compositions pop, r'n'b et soul. À l'image des feux d'artifice qui ont accompagné le final de son récent tube I Feel It Coming avec les Daft Punk, The Weeknd a été le parfait bouquet final dont rêvaient les patrons du Lollapalooza.
De quoi parfaitement introduire une deuxième journée s'annonçant toute aussi excitante : Red Hot Chili Peppers, Lana Del Rey, Liam Gallagher, IAM ou encore Alt-J et Dj Snake sont attendus.