Ancien vice-président de NRJ et ex-flamboyant patron du Stade français Paris rugby (à qui l'on doit la création du calendrier des Dieux du stade), Max Guazzini a vécu une vie professionnelle palpitante en parallèle d'une vie personnelle faite de hauts et de bas. À l'occasion de la sortie de son livre Je ne suis pas un saint (éditions Robert Laffont), il accorde des interviews dans lesquelles il relate les faits marquants de sa vie, entre joies, déceptions et regrets...
Interrogé par le journal Le Figaro, Max Guazzini parle volontiers des aspects intimes de sa vie évoqués dans son ouvrage. Enfant "renfermé, complexé, solitaire", moqué par ses camarades, puis écolier d'une église catholique grâce à laquelle il dit avoir trouvé la foi, "même si elle n'a jamais été constante", il révèle surtout son plus grand regret personnel... "J'ai toujours vécu seul. Comme je l'avais pressenti adolescent. Mais, avec le recul, j'aurais aimé fonder une famille. Quand je vois ma nièce avec son bébé, je me dis que, finalement, je suis passé à côté de quelque chose de grand...", dit-il.
L'ancien secrétaire de Dalida, rencontrée grâce à son frère Orlando dans les soirées parisiennes, confesse trouver un refuge dans la religion quand il a des coups de mou. S'il a renoncé plus jeune à l'ambition de devenir prêtre pour finalement devenir avocat puis homme d'affaires et s'il s'était écarté de la foi pendant un temps en raison d'une vie "un peu dissolue", il est aujourd'hui un fervent pratiquant ! Max Guazzini se rend ainsi à la messe chaque semaine et assiste toujours à celle donnée en latin... "Parce que j'aime la liturgie", dit-il. Nul doute que depuis qu'il a appris la possible fusion entre le Stade Français et le Racing 92, il multiplie les prières pour que le projet capote...
Thomas Montet
L'interview de Max Guazzini est à lire dans Le Figaro, en kiosques le 16 mars 2017.