Le timing n'était pas le bon... mais les mots sont restés ! Venue avec son mari, le prince Harry, en Europe l'an dernier à la même période, Meghan Markle avait connu une dizaine de jours compliqués : si elle avait seulement commencé par participer aux Invictus Games (la compétition sportive pour vétérans organisée par le prince Harry), l'ex-actrice américaine s'était retrouvée bloquée à Londres pendant près d'une semaine avec le décès soudain de la reine Elizabeth II et ses obsèques auxquelles elle avait assisté.
Reprenant ce rôle qu'elle aimait si peu dans la famille royale : auprès de Camilla Parker-Bowles ou encore de Kate Middleton, les autres femmes du clan, elle avait été exemplaire sur le protocole et avait accompagné son mari au mieux dans ce décès difficile. Mais l'on peut comprendre que la famille royale n'ait pas eu très envie de lui parler. Quelques jours auparavant, en effet, la jeune femme les avait clairement menacé en interview pour un site américain, The Cut !
"Je n'ai jamais eu à signer quoi que ce soit qui me restreigne dans ce que je veux dire. Je peux parler de mon expérience toute entière, ou faire le choix de ne pas le faire", avait-elle commencé, avant d'expliquer qu'elle était "toujours en train de se soigner" de ces quelques années passées à Londres en compagnie de la famille royale. Et l'avertissement est clair à leur égard : si elle en ressentait le besoin, la jeune femme n'hésiterait pas à dire ce qu'elle pense de cette période.
Voire à révéler encore d'autres choses, ses souvenirs, dans un livre plus personnel. Surtout que le pardon ne semblait pas encore d'actualité pour elle : "Je pense que le pardon est très important. Cela prend beaucoup d'énergie de ne pas pardonner. Mais cela prend beaucoup d'effort de pardonner aussi. Cela représente un effort actif, spécialement en sachant que je peux dire ce que je veux." Alors, qui veut-elle pardonner ? Sa belle-soeur, Kate Middleton, qu'elle accuse de tous les maux ? Son beau-frère le prince William, qui n'a jamais semblé l'apprécier ? Mystère...
En tout cas, la presse britannique et les experts ne s'y étaient pas trompés sur ces "menaces à peine voilées" : "Les menaces à peine voilées qu'elle a proférées dans l'interview, je pense qu'elle espère probablement que cela ait eu un effet sur la famille royale", avait déclaré Roya Nikkhah, journaliste britannique spécialisée.
Pour le moment, Meghan Markle ne s'est pas décidée à prendre la plume. Il faut dire que depuis cette interview, une série Netflix en six épisodes est sortie sur les parents d'Archie et Lilibet (4 et 2 ans) et le prince Harry a lui-même publié son autobiographie. Mais tout cela n'empêche pas sa femme d'y réfléchir, surtout que les relations du couple ne sont pas très bonnes...