Caméra à l'épaule, le réalisateur Julien Abraham a voulu, avec son premier long-métrage, La Cité rose, montrer la vie d'un quartier de banlieue de façon réaliste et positive. Prévu à l'origine pour la télévision, La Cité rose sortira en salles et dévoilera l'univers de "Mitraillette", 12 ans. Il vit à la Cité rose, sa cité qu'il ne quitterait pour rien au monde. Son univers, c'est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier, et qui prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à la Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège... Leurs destins sont liés, au sein d'un quartier, au coeur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash.
Un sujet brûlant de société avec un angle plein d'espoir et d'authenticité. La journaliste Mélissa Theuriau a vu le film et en parle avec enthousiasme. Elle salue la vision de la banlieue qu'il apporte, car son traitement médiatique à la télévision, notamment lors des journaux télévisés, ne donne pas les clefs des engrenages qui peuvent exister : "Il n'y a pas de caricatures," explique l'épouse de Jamel Debbouze, maman de Léon et Lila. Les comédiens Thomas NGijol et Arié Elmaleh, frère de Gad, ont également fait part de leur ressenti après le film.
La bande originale de La Cité rose est composée de morceaux écrits par des références du rap français, notamment Youssoupha. Pour le film, le rappeur de 33 ans reprend sa plume et aborde le même thème en signant le titre Le Chemin le plus court en duo avec Scientifik.
"La Cité rose", en salles le 27 mars