Lyes Louffok a témoigné en 2014 des maltraitances qu'il a subies dans un livre intitulé Dans l'enfer des foyers et milite depuis pour une meilleure représentativité politique des enfants. Il a pris la plume ce 29 janvier 2024 dans les colonnes du Figaro pour alerter sur la possible disparition du secrétariat d'État à l'Enfance dans le gouvernement Attal, alors que 380 000 enfants sont placés sous sa responsabilité, "la République se doit de les protéger", écrit-il. Une tribune qui a été partagée par une influente personnalité française : la productrice Mélissa Theuriau.
Mélissa Theuriau a relayé en story sur son compte Instagram la tribune rédigée par le militant des droits de l'enfant. Un long message qui permet une analyse précise de la situation. Dans ce texte à lire dans son intégralité dans Le Figaro, Lyès Louffok écrit notamment : "L'enfance n'est pas une cause comme les autres, elle définit une société civilisée. Elle définit notre seuil de tolérance à justifier le pacte social, à décider que le fort ne domine pas le faible. Et les faibles sont les enfants."
Lyès Louffok clame ainsi : "À l'heure où le gouvernement de Gabriel Attal se constitue, la suppression du secrétariat d'État à l'Enfance signifierait que les pouvoirs publics renoncent à prendre en charge de manière spécifique les besoins des enfants."
La productrice et ancienne animatrice de Zone interdite sur M6 connaît également bien le sujet et celui qui est l'auteur de cette lettre ouverte. Elle a en effet produit le documentaire Bébés placés, la vie devant eux, réalisé par Karine Dusfour. Sa diffusion sur France 2 l'an dernier avait été suivie d'un débat animé par Marie Drucker avec Charlotte Parmentier-Lecocq et Lyes Louffok.
La maman de Lila (12 ans) et Léon (15 ans), nés de son mariage avec Jamel Debbouze est très attachée à la cause des enfants, en France ainsi que dans le monde entier. Elle soutient et aide l'association "Rêves" qui oeuvre pour les enfants hospitalisés et est marraine de l'association présidée par Tina Kieffer en liaison avec l'Unicef "la Flamme Marie Claire" qui vient en aide aux jeunes filles pour accéder à l'éducation et fréquenter l'école. On lui doit aussi le documentaire Réparer les vivantes qui aborde le travail effectué auprès de femmes victimes de violences, ainsi que de leurs enfants.
Qu'en est-il de la propre enfance de Mélissa Theuriau ? L'ex-journaliste est restée évasive sur le sujet lorsqu'elle avait été interrogée par Catherine Ceylac dans Thé ou café : "Je n'ai pas du tout aimé être enfant et ado. Je n'ai pas du tout de plaisir à me retourner sur l'enfance. C'est douloureux." Elle a ensuite expliqué qu'elle "ne savait pas trop pourquoi. Il faudrait que j'entame un boulot. Tout va bien pourtant. J'ai des parents super, affectueux, intelligents, musiciens, funky, cool".