"Elle est la femme de Nicolas Bedos avec qui elle vient d'avoir un enfant et elle a réalisé un documentaire sur les coulisses de sa série Alphonse avec Jean Dujardin sortie sur Prime en catimini il y a trois mois, pile au moment des accusations contre Nicolas Bedos", c'est ainsi que Léa Salamé a présenté Pauline Desmonts au début du numéro du samedi 20 janvier 2024 de Quelle époque ! sur France 2.
Pour la toute première fois, la compagne de Nicolas Bedos a accepté de donner une interview à la télévision et c'est dans le cadre de la sortie du documentaire sur les coulisses de la série Alphonse que cette grande première a été réalisée. En préambule de leur échange en plateau, Léa Salamé est revenue sur la toute récente maternité de son invitée. Pauline Desmonts a alors confirmé avoir accouché il y a un mois, précisant le sexe du bébé, une petite fille. "C'est une petite fille que je laisse là pour la première fois maintenant", a confié celle qui travaille dans le marketing digital, dans la communication et la presse.
Puis est venu le vrai sujet de fond de l'interview, la sortie de la série Alphonse qui s'est fait en catimini, avec interdiction pour Nicolas Bedos et ses acteurs de ne pas en faire la promotion sous peine qu'elle ne soit pas diffusée. Une pression forte alors que Nicolas Bedos ne sera jugé qu'en septembre 2024 pour agression sexuelle lors d'une soirée en boîte de nuit en mai dernier et pour harcèlement sexuel lors d'une soirée en 2018 sur une autre femme.
Des dossiers donc toujours en cours sur lesquels Pauline Desmonts s'est exprimée. A la question de savoir si Nicolas Bedos se taira jusqu'en septembre prochain, sa compagne a répondu : "Il se tait parce que dans l'ambiance générale, on le voit avec les affaires dont on parle beaucoup en ce moment, qui sont focalisées sur le cinéma français, sur des comportements à dénoncer... tous ces comportements de prédation, de domination masculine, sur les plateaux... Ce qui est terrible c'est que, en ce qui concerne Nicolas, ça n'a rien à voir. La nature et le contexte des faits présumés sont très différents. On parle d'un problème d'excès, de fête, d'alcool."
"Ce qu'il regrette c'est d'avoir continué à sortir comme un ado qu'il n'est plus. Toute cette affaire a accéléré cette prise de conscience et c'est un problème qu'il soigne et qu'il en train de soigner. Vous n'êtes pas près de le recroiser dans une boîte de nuit avant un moment", a ajouté Pauline Desmonts qui est certaine que le père de sa fille n'est pas un "prédateur sexuel". "Moi je le connais par coeur. Evidemment on dura que je suis juge et partie mais les gens qui le connaissent bien savent qu'il travaille avec énormément de femmes (...). Tout le monde sait faire la part des choses en ce qui le concerne (...) Oui il peut être odieux, oui il peut être excessif, provocateur, mais ce n'est pas un agresseur sexuel", a-t-elle poursuivi.
Et à la question de savoir comment elle gère toute cette affaire, Pauline Desmonts a caractérisé de "violent" ce qui se passe autour d'elle et qui a démarré alors qu'elle était enceinte. "Surtout quand on lit dans la presse le portrait d'une personne qui n'est pas celle avec qui on vit, du tout, du tout", a-t-elle ajouté. Le temps de la justice prendra plusieurs mois et il faudra attendre septembre 2024 pour que ces dossiers épineux connaissent leur épilogue.