Nicolas Sarkozy le 16 janvier 2012 à Madrid© Abaca
Visiblement, l'aviation et l'Élysée ne sont pas très bons amis...
Le site Internet du Parisien révèle en effet que l'avion présidentiel a connu un petit problème ce mardi matin à l'atterrissage, à l'occasion d'une visite en Ariège. Alors qu'il allait présenter ses voeux au monde agricole du côté de Pamiers après une sortie lilloise chahutée, Nicolas Sarkozy, qui avait été récemment décoré en Espagne, a dû faire un détour imprévu pour que son Falcon puisse se poser à Toulouse. En cause ? "Les volets de freinage de l'avion sont tombés en panne", a expliqué un conseiller de l'Élysée. Résultat, la piste prévue à l'origine était trop courte pour que le Falcon 7X puisse se poser sans encombre. Un incident mineur qui a tout de même retardé les voeux d'un Nicolas Sarkozy détendu. "Ça n'a pas beaucoup perturbé le président, qui discutait avec les représentants des Jeunes agriculteurs de la FNSEA", a commenté le même conseiller.
Heureusement, les voyages organisés par l'Élysée lors des déplacements présidentiels à l'étranger n'utilisent pas le Falcon... Non. Les voyages groupés où les journalistes côtoient les conseillers et le président lui-même se font au moyen de gros avions. Et le service des voyages officiels de l'Élysée vient d'ailleurs d'annoncer les tarifs du voyage en avion présidentiel pour l'escapade en Guyane prévue du 20 au 22 janvier 2012 : 1784 euros aller-retour... Un tarif plus de trois fois plus élevé qu'un aller-retour sur une ligne classique, comme le révèle Le Point, prenant pour exemple un tarif Air France à 500 euros à la même date !
Explication de l'Élysée : "C'est le prix réel et il inclut l'immobilisation de l'avion. Les journalistes sont libres de prendre un vol régulier." On espère qu'à ce prix-là, les repas sont offerts...
