D'ordinaire drôle et détendu, Mike Tindall était bien plus grave dans le nouvel épisode de son podcast, dévoilé ce mardi 27 septembre. Emu, et même visiblement très triste, l'ancien rugbyman britannique avait en effet décidé de consacrer l'interview à l'événement qui a marqué son pays ces dernières semaines, la mort de la reine Elizabeth II. Un sujet d'autant plus important pour lui qu'il fait partie de la famille royale depuis plus de dix ans désormais et a vécu les événements de l'intérieur.
Marié avec Zara Phillips, l'aînée des petites-filles de la souveraine, en 2011, l'ancien sportif a en effet assisté au "rassemblement" de toute la famille à Balmoral, dès l'annonce du décès. "C'était triste, émouvant, mais finalement joyeux, d'une certaine manière", a-t-il d'abord raconté. "Notamment de voir la famille si proche, ensemble pendant la soirée".
Il faut dire que tout le monde avait rapidement rejoint l'Ecosse dès le vendredi 9 septembre : outre Mike et Zara Tindall, le discret Peter Phillips était rapidement arrivé pour rejoindre sa mère, la princesse Anne, tout comme les deux soeurs Eugenie et Béatrice, et les jeunes Louise et James de Wessex, seulement âgés de 18 et 14 ans. Tous avaient ensuite fait une sortie publique à la chapelle voisine, où ils s'étaient montrés particulièrement émus devant les nombreux messages d'hommage à leur grand-mère. Zara, notamment, avait éclaté en sanglots.
Un déplacement que Mike n'avait pas fait, restant sans doute au château avec leurs trois enfants (Mia, 8 ans, Lena, 4 ans et Lucas, 1 an), ce qui ne l'a pas empêché d'être bouleversé de voir sa femme dans un tel état. "Voir Zara être obligée de surmonter cette épreuve était très difficile. De toute évidence, elle aimait la reine plus que n'importe qui d'autre. Grâce à leur connexion autour des chevaux, elles avaient un vrai lien autour de ça", raconte-t-il dans son podcast.
La famille, surtout, n'avait pas vu arriver le décès de la matriarche du clan : "Vous ne pouvez pas le prédire. Une femme de 96 ans, bien sûr que vous savez ce qui va se passer mais vous n'êtes jamais prêt lorsque cela arrive".
Auprès de sa femme lors de la procession jusqu'à Westminster Hall, il s'était montré particulièrement ému lors de la veillée publique à laquelle il avait assisté en compagnie de leurs deux filles. Sûrement par la quantité de public présent : "C'est comme si le monde avait perdu sa grand-mère, en quelque sorte", a-t-il conclu dans son podcast, expliquant que pour lui, "le nombre d'invités aux obsèques montre à quel point elle était respectée".
L'ancien rugbyman, qui avait déjà balancé sur le Jubilé, avait notamment ému les internautes en entrant dans la chapelle Saint-Georges de Windsor avec sa fille aînée et ses nièces, soutenant les petites filles et sa femme au maximum.