L'étau se resserre un peu plus chaque semaine dans Top Chef. Ce mercredi 8 mai, une nouvelle élimination aura lieu parmi les deux brigades en lice et menées par, d'un côté, Hélène Darroze, Dominique Crenn et Stéphanie Le Quellec, et de l'autre, Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel. Mais c'est toujours avec un plaisir non dissimulé que Paul Pairet a renoué avec l'aventure de M6, lui qui en est devenu une figure incontournable.
Pour les besoins du tournage, il n'hésite ainsi jamais à quitter sa vie à Shanghaï où il est installé la majorité de l'année depuis un long moment maintenant. Car si Paul Pairet a commencé sa carrière à Paris, il l'a vite poursuivie en Australie, en Indonésie puis en Chine. C'est en 2012 qu'il a créé à Shanghaï un restaurant dit "immersif", appelé Ultraviolet. Le principe est assez inédit puisque les clients ne connaissent pas l'adresse à l'avance et ont l'occasion de déguster un repas exceptionnel et multisensoriel. Ultraviolet a rapidement trouvé son public et a décroché en cinq ans pas moins de trois étoiles au guide Michelin.
Paul Pairet n'en oublie pas la France pour autant. En 2023, il renouait d'ailleurs avec la capitale, autre que pour Top Chef, en ouvrant le bistrot chic Nonos au sein de l'Hôtel Crillon, place de la Concorde, dans le 8 arrondissement. Il y propose le grill à la française grâce à une "cuisine intemporelle" et que tout le monde aime. Une offre deli chic avec une sélection de fruits de mer, charcuteries, poissons fumés et fromages est également proposée aux clients, lesquels peuvent se régaler autant pour 6 euros que pour au-delà de 200 euros.
Ainsi, Paul Pairet voit sa vie partagée entre Paris et Shanghaï. "Je vis trois mois à Paris, le reste à Shanghai", avait-il confié au Parisien en mars dernier. Lors de cet entretien, le chef faisait par ailleurs une étonnante confidence sur sa vie, qui est valable autant pour la France que pour la Chine : "C'est extrêmement rare que je cuisine". Et d'expliquer : "Je gagne de l'argent en faisant à manger et je le perds dans les restos des autres ! Je mange de tout, mais il y a un moment pour tout. Je ne fais jamais plusieurs tables gastronomiques de suite. Au quotidien, je me nourris des essais que je fais pour mes restaurants. À Shanghai, j'adore faire un déjeuner de dimsums (petites bouchées, notamment à la vapeur). Je suis dingue de ha kao, ces raviolis à la crevette avec leur chair qui claque !"
Quand à Paris, il y a également ses petites habitudes. "Longtemps, mon adresse parisienne préférée était le Plaza Athénée (VIIIe), du temps d'Alain Ducasse avec sa cuisine fondée sur la 'naturalité' – il avait réussi à me convaincre sur ce qui ne me convainc pas. Maintenant, j'adore le Pavyllon (Paris, VIIIe) de Yannick Alléno, un vrai 'gastro' mais en plus rapide. Mais au fond, je peux prendre autant de plaisir avec une belle pizza à 10 euros qu'avec une assiette ultra-technique à 100 euros dans un grand restaurant", assurait-il. De bonnes adresses à garder en tête !