Le 30 novembre 2013, Paul Walker trouvait la mort à bord d'une Porsche Carrera GT que conduisait son ami Roger Rodas. Un terrible crash qui avait tué Rodas sur le coup, mais pas Paul Walker, finalement victime du choc et des flammes qui ont réduit en cendres le véhicule. L'enquête avait mis en avant leur vitesse excessive, mais rien ne mettait en cause l'aspect mécanique de cette supercar sortie en 2003.
En mai dernier 2014, Kristine, la veuve de Rodas, déposait une plainte contre Porsche, accusant le constructeur allemand pour défauts de conception sur ce modèle. L'absence d'un arceau-cage et d'un réservoir d'essence renforcé étaient pointés du doigt. La police, puis le tribunal lui indiqueront que la marque ne pouvait être en cause. De son côté, Porsche Cars North America mettait en avant des "preuves selon lesquelles le véhicule avait été modifié et n'avait pas été entretenu convenablement".
Le 1er avril, le tribunal a rendu un ultime verdict, déboutant une nouvelle fois Kristine Rodas. Selon les documents officiels, la marque de luxe s'est dédouanée, et ses avocats ont assuré sa non-responsabilité dans l'accident du 30 novembre 2013. Pour eux, "la mort de Roger Rodas, ainsi que tous les autres dommages invoqués ne sont à imputer qu'à Roger Rodas". Le véhicule aurait été "modifié" et mal entretenu - un discours que l'on entendait déjà quelques jours après le crash, Paul Walker et son ami ayant justement voulu tester la supercar pour voir ce qui clochait. Pour Porsche, il n'y a aucun doute possible : "Roger Rodas a pris consciemment et volontairement ces risques." Le dossier est quant à lui définitivement clos, un an et demi après le drame...