Gros rebondissement pour les candidats de Pékin Express 2021, dans l'épisode du 16 mars, sur M6. A la suite de l'élimination de Crisoula et Jenny, les binômes toujours en compétition se sont envolés pour une nouvelle étape en Ethiopie. Mais à peine arrivés sur place, ils ont appris que la course devait s'arrêter brutalement à cause de la pandémie.
Tous les candidats étaient sous le choc. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils ont appris ce qu'il se passait, un confinement, la fermeture des frontières et le nombre de cas qui se multipliait. "On est un peu chamboulés", a déclaré Claire. "On est quand même un peu stressés. On se demande ce qu'il se passe en France, le président a parlé à la télé. On est vraiment choqué". Tous ont donc été rapatriés en urgence et ont dû rester confinés.
Ce n'est qu'en septembre 2020, soit six mois plus tard, que la course a pu reprendre après que tout le monde a été testé négatif. "En quinze ans d'existence, jamais Pékin Express n'avait été arrêtée aussi longtemps. Les candidats n'ont qu'une ambition, reprendre la compétition", a précisé Stéphane Rotenberg. Aurore et Jonathan étaient en effet "hyper impatients" ou Nour et Kaoutar "plus déterminées que jamais". Mais la crise sanitaire imposait de nouvelles contraintes, à commencer par les lieux de tournage. Ils ne devaient plus se rendre en Ethiopie, puis aux Emirats Arabes Unis, mais en Grèce et en Turquie.
A l'occasion d'une interview pour TV Mag donnée fin février, Stéphane Rotenberg était revenu sur cet imprévu. "Lorsque nous avons commencé le tournage, nous avions les premières informations sur ce virus, qui circulait en Chine, mais nous étions très loin d'imaginer l'ampleur que cela allait prendre. La course avait pourtant commencé, comme prévu, dans un endroit magique, avec des paysages dignes du Roi Lion", s'est-il tout d'abord souvenu. Il a confirmé que les candidats, contrairement à la production, n'étaient pas au courant des problèmes sanitaires. Ils vivaient donc leur aventure comme si de rien n'était. Mais la réalité les a rattrapés.
La crise sanitaire étant de plus en plus préoccupante, la production n'a eu d'autre choix que de tout stopper. "Nous savions que le continent africain était épargné et que d'autres productions tournaient encore. Mais, lorsque nous avons appris que le confinement entrait en vigueur dans de nombreux pays et que les frontières allaient fermer, il n'y avait plus d'autre choix que de rentrer.. (...) Je me souviens du discours d'Emmanuel Macron annonçant la fermeture des frontières, des navettes mises en place pour rapatrier les équipes... Nous avons pris le dernier avion à destination de l'Europe. On est au fin fond de l'Ouganda et en quelques heures, on se retrouve à Orly sans trop comprendre ce qui vient de se passer", a-t-il conclu.
L'équipe ne le savait pas mais elle n'était pas au bout de ses peines car lors d'une étape en Turquie, un accident mortel est survenu. Deux candidats qui ont été blessés ont donc dû rentrer en France sur décision médicale.