Pete Doherty, bad boy à l'hôtel? La propriétaire fait le vrai bilan des dérives!
Publié le 31 janvier 2011 à 15:40
Par Guillaume J.
Les trois semaines passées en France par Pete Doherty pour son premier rôle au cinéma, au côté de Charlotte Gainsbourg, n'ont pas été de tout repos pour le personnel d'un hôtel de Bourg-en-Bresse... Les trois semaines passées en France par Pete Doherty pour son premier rôle au cinéma, au côté de Charlotte Gainsbourg, n'ont pas été de tout repos pour le personnel d'un hôtel de Bourg-en-Bresse...© Abaca
Les trois semaines passées en France par Pete Doherty pour son premier rôle au cinéma, au côté de Charlotte Gainsbourg, n'ont pas été de tout repos pour le personnel d'un hôtel de Bourg-en-Bresse...
Les trois semaines passées en France par Pete Doherty pour son premier rôle au cinéma, au côté de Charlotte Gainsbourg, n'ont pas été de tout repos pour le personnel d'un hôtel de Bourg-en-Bresse...
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Réactualisation : Suite au compte-rendu affolant du quotidien régional Le Progrès concernant le séjour du rockeur anglais Pete Doherty à l'Hôtel de France de Bourg-en-Bresse, où il a logé pendant trois semaines pour les besoins d'un tournage (Doherty donne en effet la réplique à Charlotte Gainsbourg dans une adaptation de Confession d'un enfant du siècle, de Musset, par Sylvie Verheyde), la propriétaire des lieux s'inscrit en faux.

Dans notre article publié le 29 janvier, nous nous faisions l'écho du récit catastrophé du Progrès, qui décrivait un comportement à charge : "Arrivé bien souvent dans un état "limite", Pete a ainsi gentiment souillé sa chambre avec du sang", était-il notamment indiqué, entre déambulations nu dans l'hôtel et concerts nocturnes finissant en bris de guitare.

La vérité serait tout autre, à en croire une personne bien placée : la propriétaire de l'Hôtel de France. Outrée par ce qu'elle a pu lire, Mme Florence Labaquere donne sa version du séjour de Pete Doherty pour le site suisse de 20 Minutes, confirmant le portrait d'un "adolescent un peu à la dérive" qui "doit picoler un peu plus que la moyenne", mais récusant les dérapages qu'on lui a prêtés : "Cet article est complètement exagéré. Pete Doherty n'est pas un enfant de coeur, ni le client le plus facile, mais il était sympathique et courtois avec le personnel. On l'a peut-être vu en pyjama ou en caleçon dans les couloirs mais jamais nu (...) Il a laissé du bordel mais n'a pas fait plus de dommages qu'un couple de quinqua. Tout ce qu'on peut lui reprocher est d'avoir beaucoup fumé à l'intérieur. Je vais d'ailleurs lui facturer le dégraissage des rideaux."

La guitare fracassée ? "Je peux vous assurer qu'il avait encore sa guitare samedi soir, juste avant de partir. Il est vrai qu'un soir, il est descendu au bar pour faire de la musique mais le veilleur de nuit lui a demandé de retourner dans sa chambre. En montant, Pete est tombé dans les escaliers, ce qui a fait un peu de bruit, mais c'est tout !"

L'envie de homard nocturne ? "Il a bien demandé un homard, mais à 21h30 et nous le lui avons servi en salade, mais le lendemain."

Les caprices ? "Il a enlevé un tableau du mur pour mettre l'un des siens. Alors qu'une autre célébrité avait exigé que l'on monte une commode de l'entrée dans sa chambre."

Au finale, la propriétaire de l'hôtel ne déplore qu'une plainte d'un client, un peu de nuisances au retour du chanteur-comédien le soir, et... beaucoup de bruit pour rien.

 

Publié le 29 janvier 2011 à 18h35 : Passée la sainte trinité "sex, drugs and rock n'roll", quelle est LA grande prérogative d'une rockstar ? Réponse : la destruction scrupuleuse des hôtels qui l'accueillent !

Connu pour dépraver consciencieusement sa propre petite personne depuis bien longtemps, et rompu aux embrouilles qui finissent régulièrement devant le tribunal, Pete Doherty a fait la démonstration de son talent en la matière à Bourg-en-Bresse, où il a séjourné trois semaines afin d'assurer le tournage, au côté de Charlotte Gainsbourg, d'une adaptation cinématographique de Confession d'un enfant du siècle, d'Alfred de Musset.

En vous dévoilant les contours du projet, mené par la réalisatrice Sylvie Verheyde (Un Frère, Princesses ou encore Stella, avec Benjamin Biolay), nous écrivions, textuellement : "le comportement difficile de Pete Doherty a des chances de faire du bruit." On en a aujourd'hui la confirmation ! Au terme des trois semaines de résidence du rockeur anglais des Libertines et des Babyshambles à l'Hôtel de France de la préfecture bressane, un journaliste du quotidien régional Le Progrès fait le bilan. Un bilan qui sent le tabac froid, l'alcool et le bois mort de guitare.

Doherty s'est-il consumé, à jouer pour la première fois les acteurs dans cette histoire de "triangle amoureux (...) intense et romantique", selon les bribes d'information qu'il avait dévoilées concernant le film ? Toujours est-il que le personnel de l'hôtel ainsi que ses autres pensionnaires ont pu à loisir constater que l'Anglais noyait tout ce qu'il pouvait dans l'alcool, et se laisser aller, dans des états seconds, à des élans créatifs douteux : "Arrivé bien souvent dans un état " limite ", Pete a ainsi gentiment souillé sa chambre avec du sang", écrit Le Progrès, pensant déjà à la carrière controversée de Pete en tant qu'artiste pictural. "Peut-être pour renouveler ses créations de peintre à l'hémoglobine, exposées à Londres, puis à Paris, sous le nom d'Art of Albion..."

Et de citer un membre du personnel qui résume bien la perception quasi unanime - celle d'un gamin paumé et capricieux : "Le matin, on aurait dit un jeune ado perdu et adorable qui ne savait pas où il était. Et le soir, c'était une catastrophe."

Le soir, justement, venons-y : "demandant à manger un homard en pleine nuit au restaurant voisin, déambulant dans le plus simple appareil dans les couloirs de l'hôtel très classe, où certains clients éberlués ont vu le lascar déjanté errer dans de drôles d'états. Avec aussi des prestations musicales en pleine nuit, la guitare en avant, pour pousser bruyamment la chansonnette avant de se faire sermonner et remettre ça un peu plus tard dans les étages. Une nouvelle fois réprimandé, comme un gamin gâté, le talentueux rocker a alors tout simplement massacré sa guitare contre les murs..."

Une séance de verres volant "à la russe" en présence d'un fan dans la salle de restauration de l'établissement, une bonne gastro-entérite finale où ce sont les copains qui mettent le souk à sa place : on imagine aisément qu'on ne saura pas tout (pour lire l'intégralité du récit sur Le Progrès, cliquez ici), mais ça fait déjà pas mal.

Reste désormais à connaître l'avis de Charlotte sur son partenaire de jeu inattendu, elle qui a laissé un bien meilleur souvenir de son plus court passage par l'hôtel de France, y séjournant notamment le temps d'un week-end, avec les deux enfants nés de son amour avec Yvan Attal - Ben, 13 ans, et Alice, 8 ans. La comédienne et chanteuse française avait quitté le lieu du tournage plus tôt que son collègue, dès le vendredi 21 janvier. De retour à Paris, elle se prépare à donner la réplique à son bien-aimé , Yvan Attal, dans la nouvelle réalisation de Lucas Belveau, Une Nuit, qui entre en tournage.

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