Si Renaud Lavillenie a dû se résoudre mi-février à écourter sa saison en salle pour cause de blessure à un ischio-jambier, renonçant notamment à défendre ses titres aux championnats de France et d'Europe indoor, il ne manque pas de perspectives : d'abord celle, sportive, de "se soigner, se remettre d'aplomb et se repréparer", à laquelle il s'est déjà bien attelé comme en témoigne son compte Instagram ; mais aussi celle, personnelle, de se marier...
Bientôt dix ans après le début de leur belle histoire d'amour, l'athlète français de 30 ans a en effet demandé en mariage sa compagne de longue date, Anaïs Poumarat, elle aussi spécialiste du saut à la perche (vice-championne de France en 2015). Renaud Lavillenie a profité il y a quelques jours du 28e anniversaire d'Anaïs (née le 25 février 1989) et de moments passés dans le Puy-de-Dôme avec la Clermontoise et sa famille pour l'inviter à passer encore beaucoup d'autres anniversaires ensemble, en tant que mari et femme.
I said yes
Le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016 n'a toutefois pas fait cette révélation lui-même, même si l'émoticône bague qu'il incluait au message d'anniversaire accompagnant sur Instagram une superbe photo de sa chérie lui sautant au cou sur fond de volcans d'Auvergne pouvait éventuellement faire penser à des fiançailles. Anaïs Poumarat s'est chargée en personne de couper court à tout suspense : "MEILLEUR ANNIVERSAIRE", a simplement écrit sur son propre compte la jeune femme... tout en glissant le hashtag sans équivoque #Isaidyes ("J'ai dit oui"), en légende d'une photo merveilleuse de tendresse prise par sa petite soeur Ines. À l'annulaire de sa main gauche, posée dans le dos de son fiancé, on distingue la fameuse bague.
À l'occasion des Jeux olympiques de Rio de Janeiro l'an dernier, Anaïs Poumarat avait accordé une rare interview au Journal du dimanche, évoquant avec une charmante sincérité sa vie avec Renaud Lavillenie, un homme qui "a cette immense qualité de n'avoir que des pensées positives" : "Je vis avec le mec qui a le plus de mental au monde, le seul risque est de se sentir parfois un peu nulle", remarquait-elle en riant. "Vivre avec Renaud, ce n'est pas simple tous les jours", notait-elle aussi, se décrivant un peu comme son indispensable "inverse", capable de le "stabiliser" : "Si je n'étais pas là, disait-elle, il vivrait dans l'anarchie, il mangerait aussi probablement n'importe quoi car il fait attention sans faire attention. (...) Ce qui est contradictoire, c'est qu'il est bordélique, mais qu'il a aussi tout en tête." Faits l'un pour l'autre...
Au cours de ce même entretien, Anaïs Poumarat partageait également, sur fond d'horizon des JO 2024, son angoisse (relative) de l'après-perche pour un Renaud Lavillenie hyperactif de nature : "Si on ne le calmait pas, il ferait tous les jours du parapente, du VTT, du tennis, de la moto... La moto, c'est d'ailleurs le plus gros point de friction entre nous", avouait-elle. Avec la nouvelle de leur mariage, on aurait bien une petite suggestion pour focaliser l'énergie débordante de Renaud : émoticône bébé.
En attendant, toutes nos félicitations aux amoureux !