Pour Roland-Garros, les passionnés de tennis bravent la menace du Covid-19 ! Pandémie oblige, les nouvelles règles ont été imposées aux spectateurs et aux joueurs, notamment l'interdiction de cracher. Nicolas Mahut l'a enfreint en plein match. Rappelé à l'ordre par l'arbitre, l'athlète a menacé de ne pas continuer à jouer.
Nouveau fait marquant à Roland-Garros ! Après Victoria Azarenka qui s'est plainte des conditions météo, la sortie en fauteuil roulant de Kiki Bertens et l'élimination émouvante d'Hugo Gaston, Nicolas Mahut s'est distingué à son tour. Le Français jouait ce dimanche 4 octobre sur le court Simone-Matthieu, pour le troisième tour du tournoi réservé aux doubles. La paire Mahut-Herbert (Pierre-Hughes Herbert) affrontait le Néerlandais Wesley Koolhof et son partenaire croate Nikola Mektic.
Pendant la rencontre, Nicolas Mahut a reçu un blâme pour conduite antisportive... à cause de crachats répétés ! L'arbitre l'avait déjà averti deux fois avant de le sanctionner définitivement, des avertissements que le Français de 38 ans a visiblement ignorés. Ce dernier a eu un échange houleux avec l'arbitre, avant l'arrivée d'un superviseur : "Je ne vais pas prendre un avertissement pour cette connerie... Je vais parler au superviseur et vous arrêtez de m'adresser la parole jusqu'à la fin du match, est-ce que ça vous va ? Vous parlez à Pierre-Hughes, mais ne me parlez plus."
La situation ne s'est pas arrangée avec l'arrivée dudit superviseur. "J'ai quelque chose dans la gorge. C'est à chaque fois que je joue... Je dois cracher sur le court, et je me tiens à un mètre d'écart, je crache par terre. C'est le troisième match que je joue, personne ne m'a rien dit", a expliqué Nicolas Mahut, sans succès. Le superviseur lui a suggéré de cracher dans un mouchoir, mais l'athlète a insisté : "Je ne vais pas prendre une faute pour ça. Vous n'avez qu'à appeler un docteur. Je ne prendrai pas d'avertissement pour ça." Cette interdiction de cracher est une conséquence de la pandémie de Covid-19.
"La règle la plus stupide que j'ai jamais entendue", a réagi Nicolas Mahut, avant de demander un document officiel attestant l'interdiction. Le tandem français s'est finalement incliné en deux sets, 6-2, 7-6.