Jeudi 11 avril 2024, Nagui présentait comme toujours en fin d'après-midi sur France 2 deux nouveaux numéros de N'oubliez pas les paroles. Et l'un d'entre eux a été marqué par l'arrivée d'un candidat tout particulier. Il s'appelle Kevin et il avait été sélectionné pour affronter la Maestro actuelle Karine. En outre, il est l'ex-compagnon de Faustine Nogherotto, ancienne candidate du jeu qui avait participé en 2016 et qui est décédée en 2021. Un fait qui n'a pas échappé à Nagui.
"Vous étiez le compagnon de Faustine qui a malheureusement quitté cette planète mais qui est présente encore dans les étoiles et dans nos têtes. Nous lui avions rendu hommage, vous étiez à l'initiative d'ailleurs dans les échanges", a déclaré l'animateur. "Oui, d'ailleurs je vous remercie beaucoup. Merci encore à vous pour elle", a rebondi Kevin sans s'épancher davantage sur le sujet.
Sa venue dans l'émission fut également l'occasion d'en apprendre plus sur lui. Et il était alors facile de constater qu'il avait toute sa place sur le plateau. "Je suis musicien, chanteur, compositeur et auteur de mes chansons", a-t-il détaillé. Mais malgré son expérience dans la musique, Kevin n'a pas réussi à battre Karine.
Rappelons que c'est en janvier 2021 que Faustine Nogheretto s'est éteinte. La chanteuse qui avait également participé à la sixième saison de la Star Ac, en 2006 a eu recours au suicide assisté en Belgique à l'âge de 31 ans. On lui avait diagnostiqué à l'âge de 21 ans une encéphalomyélite myalgique (EM), une maladie neurologique chronique invalidante. Plus tard, elle a appris qu'elle était également atteinte de la maladie de Gougerot-Sjögren, une maladie entraînant une sécheresse des yeux et de la bouche. Deux troubles très rares et malheureusement encore incurables.
"C'est d'abord une fatigue extrême, mon corps est tout le temps sans énergie. Je sais déjà que, lorsque j'aurai fini de vous parler, je serai essoufflée. Ce sont aussi des douleurs musculaires. Je ne peux pas descendre les escaliers sans trembler, parfois le simple fait de tenir un verre est insupportable (...) Le combat est très difficile à mener. J'ai envie de dire aux chercheurs : Bougez-vous parce que je ne sais pas comment tenir, et l'avenir me fait peur", confiait-elle en 2015 au Parisien.