Ça y est ! Ce jeudi 12 octobre, à partir de 21h20 sur C8, Y'a que la vérité qui compte est de retour dans une nouvelle version (l'émission s'était arrêtée en 2006). Pascal Bataille et Laurent Fontaine sont toujours aux commandes, une fois de plus accompagnés de Rebecca Hampton. Seul Sam Richez ne fait plus partie du casting, il est remplacé par Quentin Cardiem. Pour rappel, le concept de l'émission consiste à réunir deux personnes qui ont des différends. L'une d'entre elles demande à l'autre une réconciliation, qui peut être acceptée comme refusée. Elles sont aussi séparées par un rideau, ce qui est la marque du programme.
Ce come-back est donc l'occasion de se remémorer les moments les plus marquants de cette émission devenue culte. Notamment un en particulier. Il s'agit de l'une des affaires les plus sordides du petit écran. En avril 2004, un homme prénommé Christophe Lefebvre, parvient à faire venir son ex-femme sur le plateau. Il espère qu'elle lui donnera une seconde chance. Problème : lorsque cette femme avait été contactée en amont par la production, elle avait clairement expliqué qu'elle acceptait de participer à l'émission, mais à condition que ce ne soit pas son ancien compagnon qui veuille la revoir. On lui avait alors promis que cela ne serait pas le cas, alors que c'est bel et bien ce qu'il s'est passé.
Le jour de l'enregistrement, elle a alors refusé d'ouvrir le rideau, avant de s'en prendre à la production et de leur demander à ce que l'émission ne soit pas diffusée. Sauf que TF1 n'a pas tenu parole. Au mois de mai, la séquence est diffusée à l'antenne. Ce qui n'a également pas plu à Christophe Lefebvre, car si c'est bel et bien lui qui avait eu cette idée, il ne s'attendait pas à ce que son ex-femme refuse d'ouvrir le rideau. Ne supportant pas l'idée de s'être pris un tel refus devant près de trois millions de téléspectateurs, il s'est rendu cinq jours plus tard au domicile de son ex-femme avant de commettre un acte terrible, à savoir un viol...
Christophe Lefebvre a donc ensuite logiquement été condamné par la cour d'appel de Douai à quatre ans d'emprisonnement ferme et un an avec sursis pour avoir agressé sexuellement son ancienne compagne.